Une vache âgée de six ans était en train de vêler lorsqu’une trentaine de vautours l’ont attaquée, elle et sa petite génisse.
Jean-Pierre Grandin est exploitant agricole au village. Tandis qu’il vaque à ses occupations, une vache met bas. Une jolie petite génisse est née.
Attirés sans doute par l’odeur du sang, une trentaine de vautours fondent sur la vache en pleine délivrance.
« J’ai entendu beaucoup de bruit et en levant la tête, je vois un vol d’énormes oiseaux s’abattre sur le pré. Ils se sont dirigés sur la vache et la génisse. J’ai aussitôt couru pour tenter d’effrayer les rapaces, mais il était déjà trop tard. C’est là que j’ai vu qu’il s’agissait de vautours. Deux m’ont poursuivi. J’ai eu très peur. Impuissant devant l’affreux spectacle.
C’est la première fois que je vois une telle chose se produire. J’ai été obligé de faire euthanasier ma vache, tandis que la génisse était déjà morte. Le préjudice subi est de l’ordre de 3.000€. Contactée, mon assurance m’a fait savoir que je n’étais pas assuré pour ce genre de chose. Si l’ours dans la montagne tue des brebis, les éleveurs sont indemnisés. »
Ces attaques ne sont pas nouvelles en plaine. Le vautour est nécrophage. Des aires de nourrissage existent en Espagne. Et en France ?
En plus de devoir se protéger de l’ours, du loup dans certains endroits, les agriculteurs de nos contrées vont-ils devoir faire face à ce nouveau fléau ? Sachant également que cette espèce est protégée et que le vautour n’a pas de prédateur.