Pour Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, « le renforcement de la souveraineté alimentaire passe notamment par la modernisation de l’ensemble des outils de production, parmi lesquels les abattoirs qui constituent un maillon essentiel pour les filières animales. ».
Dans le cadre de France Relance, 130 millions d’euros vont ainsi être consacrés au niveau national pour la modernisation des abattoirs dont 6.5 millions d’euros pour les abattoirs de la Région Occitanie.
Pour la Haute-Garonne les deux abattoirs de Saint-Gaudens et de Boulogne sur Gesse se situent en Pays Comminges et la compétence « abattoir » a été dévolue au profit de la Communauté de Communes Coeur et Coteaux Comminges qui en ce mercredi 5 mai avait envisagé un premier comité de pilotage pour définir la future structure juridique visant à regrouper les 2 abattoirs de Saint-Gaudens et de Boulogne sur Gesse pour en optimiser la production et produire ainsi un « Pôle Excellence ».
En amont de cette réunion, Marie-Paule Demiguel, sous-préfète, Magali Gasto-Oustric, Présidente de la 5C, Céline Laurenties-Barrère, Vice Présidente de la 5C en charge du développement économique et Jean-Yves Duclos, Maire de St Gaudens recevaient la presse pour communiquer sur le plan de relance envisagé pour la modernisation des abattoirs.
A ce titre, Jean-Yves Duclos remerciait la sous-préfète pour avoir défendue le dossier abattoir de Saint-Gaudens pour lequel une subvention de 805 941 € a été attribuée et précisait les objectifs de la modernisation de ces abattoirs :
- augmenter la capacité d’accueil des animaux pour améliorer le bien-être animal
- automatiser le convoyage des carcasses bovins pour renforcer la sécurité du personnel et la santé au travail
- renforcer la sécurité sanitaire en passant des contrats avec des prestataires pour la désinfections des bâtiments et la création d’une nouvelle chambre froide pour les carcasses de porcs
- traiter les effluents des abattoirs avant l’arrivée à la station d’épuration qui sera remise aux normes environnementales.
Ainsi la filière viande mieux organisée peut répondre aux marchés locaux et se développer dans le cadre de l’Intercommunalité : un atout pour le Territoire .