Tennis Open Engie Saint-Gaudens 31 Occitanie, jour 5 : Ténacité sous le soleil

Tennis Open Engie Saint-Gaudens 31 Occitanie, jour 5

Fin de journée difficile, mercredi. Le vent s’est levé et a soufflé toute la terre battue répandue sur les courts. La mini tornade a contraint l’organisation à reporter à jeudi matin le premier tour des matchs en doubles prévus.

Sous le soleil retrouvé, la journée a également été réservée aux huitièmes de finale du tournoi en simples. Confirmant son statut de favorite, maîtrisant particulièrement son sujet, la Suissesse Victorijica Golubic a logiquement écarté Lois Boisson, 17 ans, issue des qualifications et qui n’a pas à rougir de sa prestation sur l’ensemble de son tournoi. La Brésilienne Beatriz Haddad Maia a profité du forfait de son adversaire, Diane Parry, elle aussi auteur d’un excellent tournoi mais malheureusement blessée aux adducteurs lors du match précédent. L’Autrichienne Barbara Haas  a aisément battu sa compatriote Julia Grabher.

Les trois matchs marquants de la journée sont à mettre à l’actif de la Japonaise Kurumi Nara opposée à l’Australienne Destanee Aiava, aux Françaises Clara Burel, (encore elle, contrainte à ses derniers retranchements face à Margot Yerolymos et à Chloé Paquet défaite en trois sets par la Hongroise Anna Bondar).

Véritable Samouraï, Kurumi Nara, déjà victorieuse après trois heures trente de match lors du tour précédent, a doublé aujourd’hui son quota d’effort. Bien qu’elle ait remporté le premier set, elle perd le second. Elle est dominée dans le troisième, elle reprend l’avantage mais se remet en difficulté. Remarquablement combattive, ne lâchant rien, elle parvient à égaliser un 6 à 6 bien tassé dans le dernier set. Au tie break, menée 6 à 4, elle sauve encore deux balles de match avant de l’emporter. En quarts de finale, ce vendredi, elle aura sans doute encore fort à faire face à Clara Burel, tombeuse in extremis de la Martégale Margot Yerolymos.

Sur le court central, le suspense a duré près de quatre heures. Margot Yerolymos connait son adversaire mais ne l’a jamais gagnée. Tous les points comptent et sont âprement disputés, la plupart des deux n’en finissent pas. Le match est tendu et aucune des deux protagonistes ne parvient à faire le break. Margot comme une reine, sans complexe. Elle prend sa chance, son puissant coup droit fait mouche, elle remporte le premier set au tie break. Même scénario dans le second volet, 1-1, 2-2, 3-3 jusqu’à 6-6. Clara peine mais recolle systématiquement au score. Le match est serré. Remporter le second set au tie break par un 7 à 0 insuffle sûrement à la Bretonne un ascendant psychologique. Le troisième set est décisif, Clara fait le premier break, mène d’abord 3 jeux à 1. Margot parvient encore à égaliser : 3-3 puis 4-4. Le bras de fer est toujours extrêmement tendu. C’est la reine qui craque. « Margot a fait un bon match, reconnait à chaud Clara Burel. Elle a bien joué, elle m’a déstabilisée. J’ai réussi à m’adapter enfin à son jeu mais çà n’a vraiment pas été facile ». « C’est une défaite amère, conviendra Margot Yerolymos. J’ai parfois bien fait, mais finalement pas assez souvent. »

Dernier match de la journée, après un suspense soutenu jusqu’au dernier jeu, le duel entre Chloé Paquet et Anna Bondar a finalement tourné à l’avantage de la Hongroise.

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