Le lundi de Pentecôte voyait revenir les étals « non essentiels » sur le marché de plein vent. Beaucoup de chalands en ce jour férié. C’est ce jour qu’avait choisi Jean-Yves Duclos pour rencontrer les électeurs.
Le candidat « au-delà des clivages politiques » était accompagné de son binôme Céline Laurenties et la suppléante de celle-ci, Véronique Berrebi. Lionel Batmale, suppléant du candidat n’avait pu se libérer.
Jean-Yves Duclos est un habitué des marchés. Il parcourt celui de Saint-Gaudens tous les jeudis. Le contact est facile. Plus difficile d’avancer à ses côtés tant les gens viennent à lui.
Pas de différence entre la ville centre et les communes rurales.
« Ce qui nous différencie des autres candidats, c’est que nous ne distribuons pas de documents. Notre programme sera déposé dans toutes les boîtes à lettres du territoire », indique le candidat. « Ce que nous recherchons, ce sont les rencontres, la convivialité. Nous présentons des candidatures de rassemblement. Nous n’attaquons ni le Département, ni les concurrents ni leurs programmes. Nous proposons. Et surtout, nous ne voulons pas faire de différence entre la ville centre, Saint Gaudens et les communes rurales des anciens cantons. » « Et Céline Laurenties d’ajouter : notre but, ce n’est pas la communication, mais l’action. »
Le programme
Plusieurs axes dans le programme des candidats Laurenties – Duclos. « Notre programme vient des rencontres avec les habitants. »
Tout d’abord continuer l’effort pour les voiries de la ville-centre et des communes rurales. Depuis 2015, ce sont six millions d’euros de subventions, dans le cadre du pool routier, qui ont été octroyés pour le territoire.
Santé : « en 2018, nous avions proposé le salariat des médecins. C’est une réalité à présent. Cela évite la concurrence entre les Communautés de communes « riches » et les autres.
Se retrouver après la crise : la vie d’avant. Augmentation des aides aux associations.
Revitalisation des centre-bourgs : un travail mené de concert avec la Communauté de communes, « cette dernière étant incontournable ».
Modernisation des deux abattoirs : Boulogne sur Gesse et Saint-Gaudens pour en faire un pôle d’excellence. 600.000€ de subventions de l’Etat obtenues.
Changement des habitudes de travail : travail partagé, télétravail. Modernisation avec la fibre devenue indispensable.
Déplacements : améliorer les liaisons ferroviaires avec Toulouse.
Social : simplifier l’accès aux aides sociales. C’est une des compétences premières du Département.
Ville-centre et communes rurales : « rien ne peut se faire dans la ville-centre, et vice-versa. Les équipements de Saint-Gaudens, telle la piscine, servent à tout le territoire. »
Et de conclure : « J’aime ce territoire et ses habitants. Nous sommes et serons toujours à leur écoute et à leur service. Nous avons confiance en eux. »