Lors de leur assemblée générale tenue ce mardi 6, l’association des commerçants muretains (A.C.M.) s’est sabordée après 25 ans d’existence.
Pour en arriver à cette extrémité, il faut comprendre le climat dans Muret depuis plusieurs années.
Les importants et longs travaux des allées Niel, l’absence totale de débats et d’échanges collaboratifs entre la municipalité et les acteurs économiques notamment dernièrement sur la rénovation de la place de la République, les conséquences humaines, économiques et financières liées aux confinements sans quasiment aucun soutien municipal font que l’association jette l’éponge avec le sentiment d’être ignorée des décideurs politiques.
Les 14 adhérents présents sur 40 membres n’ont pu que constater l’absence de motivation et d’implication des quelques 250 commerçants indépendants. Ce qui, quand même, les interpelle !
L’A.C.M. dit que des échanges en amont de la présentation du projet de la place de la République auraient été bénéfiques pour tout le monde.
Le débat a aussi porté sur le fait que la municipalité joue sur l’existence de deux associations, facilitant les conflits et les rancœurs, même si tout n’est pas aplani entre elles.
Ainsi, l’A.C.M. est mise en sommeil. Le président démissionnaire Jean-Michel Piccoli a certainement envoyé dès le lendemain un message aux adhérents pour leur proposer le choix suivant : Soit des bénévoles, empêchés d’être présents à l’assemblée, veulent reprendre les rênes, soit l’association est mise en sommeil, soit ce sera la dissolution.
« Dans tous les cas, le commerce de proximité dans Muret est ignoré malgré les efforts d’animation réalisés. » constate le bureau.