Signature du protocole «bracelet anti-rapprochement» et visites préfectorales

La signature au tribunal du protocole «bracelet anti-rapprochement» visant à agir contre les violences au sein de la famille a lancé ce jeudi 15 juillet une longue journée de réunions et de visites pour Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie et de la Haute Garonne. Elles se sont toutes déroulées à Saint-Gaudens, mais elles concernaient le territoire au-delà de sa capitale commingeoise.

C’est une journée qu’Étienne Guyot a voulue symbolique de l’intérêt attaché au Comminges, avec une synergie de toutes les autorités présentes, illustrée dès la première réunion consacrée à la mise en œuvre du «bracelet anti-rapprochement». Une mesure préconisée par le Grenelle de septembre 2019 contre les violences faites aux femmes,  dans l’esprit de l’égalité hommes-femmes qu’Emmanuel Macron a érigée en grande cause de son quinquennat.

Signatures solennelles du protocole de mise en œuvre du bracelet anti-rapprochement

Une volonté commune concrétisée par les signatures solennelles d’un protocole dit «bracelet anti-rapprochement», par le préfet lui-même, par Catherine Vannier, présidente du tribunal judiciaire, par Christophe Amunzateguy, procureur de la République, par Maître Nicole-Pauline Lienard, bâtonnier de l’ordre des avocats, par Jacques Plays, général de division de la gendarmerie, par Jean-Cyrille Reymond, contrôleur général de la sécurité publique, par Véronique Dumas, directrice du service pénitentiaire, et par Delphine Canal, présidente de l’association de contrôle judiciaire socio-éducatif et de l’aide aux victimes.

Signatures du protocole (de g. à dr.): Delphine Canal, Jean-Cyrille Reymond, Catherine Vannier, Étienne Guyot, Christophe Amunzateguy, Jacques Plays, Véronique Dumas, Nicole-Pauline Liénard.

 

Le bracelet électronique est posé sur la personne auteur de violences familiales. Elle se voit attribuer un appareil de localisation GPS, la victime quant à elle est dotée d’un récepteur. En cas de rapprochement de l’auteur des violences trop près de la victime, les forces de l’ordre sont alertées pour intervenir. Ce dispositif électronique est mis en place dans les 48 heures après le prononcé de la mesure, dans le cadre d’une ordonnance de protection ou d’un contrôle judiciaire.

Montée en puissance des capacités d’accueil

Étienne Guyot a affirmé la nécessité d’augmenter la capacité d’accueil des personnes concernées; il a ainsi confirmé la mise en place de formations spécifiques pour les services ayant à connaitre et traiter les situations de violences familiales. Il a aussi annoncé la prochaine création de 28 places d’hébergement  pour les victimes en Haute Garonne, dont 4 à Saint-Gaudens. Il a accompagné ses propos de remerciements aux associations comme «Femmes de Papier».

Avec une conclusion volontariste du plus haut représentant de l’État en Occitanie: «on ne doit jamais relâcher l’effort en matière de lutte contre les violences familiales».

Un programme de visites chargé pour le préfet de région

La visite du préfet s’est prolongée au commissariat pour l’inauguration des travaux de rénovation, au Cube pour la signature du protocole d’engagement du CRTE (Contrat de Relance et de Transition Écologique) avec le président du PETR (Pôle d’Équilibre Territorial et Rural  du Pays Comminges Pyrénées), par les visites du complexe aqualudique et des travaux au gymnase place du Pilat.

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