Le concert TALWEG à l’Abbaye de Bonnefont-en-Comminges ce jeudi 22 juillet –
Ce fut à nouveau un moment d’exception avec TALWEG comme il peut s’en vivre dans ce lieu chargé d’histoire. La fièvre dans cette veillée estivale a surgit dès le premier morceau de par la dynamique puissante de cette musique bien rodée. L’atmosphère musicale se respirait entre les influences celtiques et les influences rock, avec des incursions dans des temps plus anciens ; la Renaissance ou des morceaux plus traditionnels. La cornemuse d’Aurélie Genestoux, la guitare de Franck Dieulevin, la batterie d’Emanuel Lacaze et la basse d’Agnès Combe dans ce parcours intemporel étaient en même temps bien inscrit dans notre époque. Le voyage musical s’est étiré au long de la soirée sans faiblir, en montée même avec l’adhésion et les retours du public, celui ayant pu entrer du fait du Passe-sanitaire, mais aussi celui plus éloigné des personnes reléguées derrière la haie hors enceinte, voulant partager ce moment ; ils témoignaient ainsi de la réputation de cette formation déjà bien inscrite dans notre paysage culturel.
La cornemuse : l’Occitanie est vraisemblablement la région du Monde qui comprend la plus grande diversité de cornemuses ; la boue en Gascogne, la boudègue en Montagne Noire, la cabrette des auvergnats, la musette du Limousin, le bouth du Val d’Aran. Dans les pratiques actuelles viennent se rajouter depuis quelques années la cornemuse écossaise et la cornemuse du Centre France chère à Georges Sand. Le bouth et la boue sont fabriqués et maintenus notamment à Herran en vallée d’Arbas par le luthier Pierre Rouch, ainsi que les hautbois du Couserans.