Pour la seconde année consécutive, le traditionnel marché à l’ancienne n’a pu se tenir, ce, la faute à la pandémie.
Comme le souligne un dicton populaire, le Comité des fêtes n’est pas resté les deux pieds dans le même sabot et a réagi.
Il offrait ce dimanche 25 juillet, un battage à l’ancienne sur le boulevard de Lassus.
Celui-ci était effectué par l’association de Labarthe Inard, Poulies et rouages d’antan. Une vieille batteuse du siècle dernier était mue par un tout aussi ancien tracteur de marque Lanz, pétaradant et fumant. De nombreux bénévoles s’activaient pour passer les gerbes de blé, les introduire dans le ventre de la batteuse, ou tout simplement surveiller que tout se passe bien.
La même association proposait une autre démonstration : une machine (presque), automatique destinée à réaliser des sabots de bois. Elle aussi était entraînée par un tracteur tout rouge, David Brown. Ce sont Antoine et Mikael, père et fils qui avaient redonné vie à cette machine antique.
Se déplaçant sur le boulevard, la banda Les Gais Rimontais, donnait du bonheur aux flâneurs. Certains esquissaient quelques pas de danse.
Un marché de créateurs et de maraîchers complétait le tableau. Sans oublier un camion-resto qui proposait des plats cuisinés.
Une belle journée somme toute réussie à mettre à l’actif des bénévoles du Comité des fêtes. Malgré une faible communication, due une fois de plus à la pandémie, de nombreux Montréjeaulais et des touristes ont pu se replonger quelques 70 ans en arrière.