Le 1er janvier 2017, Péguilhan-Lunax est devenue la première commune nouvelle en Haute-Garonne. La fusion des 2 villages a permis une mutualisation des moyens matériels, humains, financiers, amenant une cohérence géographique et une réelle volonté de travailler ensemble. Péguilhan, commune chef-lieu, et Lunax, commune déléguée, comptent maintenant 2400 hectares, une des plus grandes superficies du sud Comminges, une quinzaine d’exploitations agricoles, une résidence seniors unique dans le territoire, une école avec plus de 40 élèves, une zone artisanale forte de 150 emplois, pour seulement 300 habitants. Les deux anciens maires Michel Brocas et Marc Castex, ont laissé leur fauteuil à Céline Laurenties, également conseillère départementale et assistante parlementaire du sénateur Pierre Médevielle.
Jeudi soir 26 août, le conseil municipal s’est réuni à Lunax, chaque séance se tenant successivement dans l’une ou l’autre des deux mairies. Première délibération à l’ordre du jour, la demande de subvention à la Région et au Conseil départemental pour financer une partie des travaux de la halle au centre bourg de Péguilhan. Cette halle couverte comportera une partie fermée pour le stockage du matériel communal. Dans le meilleur des cas, les subventions demandées pourraient couvrir aux alentours de 270 000 €. La cession du vieux tracteur communal a été approuvée par le conseil.
La délibération suivante concernait la mise en concurrence du Centre de gestion de la Fonction Publique territoriale de la Haute-Garonne (CDG31) pour les tarifs du risque statutaire. Rappel : les collectivités et établissements publics doivent supporter la charge salariale de leurs agents absents pour raison de santé. Le risque accident ou maladie, dit statutaire, n’est pas couvert et les municipalités doivent souscrire un contrat auprès d’une assurance privée. Actuellement la mairie de Péguilhan-Lunax est chez Groupama. Le CDG31 engage une démarche auprès des municipalités qui veulent bien y participer, pour négocier cette assurance statutaire des fonctionnaires territoriaux. Les conseillers ont décidé d’y participer sans s’engager, de manière à voir si des économies sont possibles pour la commune.
Le Plan communal de sauvegarde (PCS), obligatoire pour les communes, est en préparation et sera soumis sous peu au conseil. Il consiste à planifier les procédures de secours en cas de catastrophe naturelle, incendie, inondations, tempête, etc.
Les conseillers ont ensuite décidé de conserver le statu quo en matière de taxe foncière sur les nouvelles habitations, exonérées de taxe pendant deux ans. Avant de clôturer la séance avec les questions diverses, le conseil a délibéré pour engager la procédure de reprise des concessions abandonnées au cimetière, car la place manque. Une information sera placardée sur les tombes recensées délaissées, et si au bout de deux ans personne ne s’est manifesté, la commune reprendra l’emplacement.