Il suffit d’écouter les habitants du Volvestre, de Cœur de Garonne ou du Bassin Auterivain pour se rendre compte que la question de savoir si nous vivons dans un désert médical est loin d’être anodine. De nombreux habitants du territoire sont sans médecin traitant et des maisons de santé refusent même de prendre de nouveaux patients. Une gestion souvent à flux tendu qui devra trouver réponse dans l’avenir si l’on veut que le territoire garde son attractivité reconnue et appréciée.
C’est dans cette perspective que le pays toulousain travaille sur un contrat de santé pour, à terme, finaliser un plan d’actions qui constituera une feuille de route pour les prochaines années.
La première phase du diagnostic territorial pour identifier les besoins et attentes des habitants en matière de santé vient de se terminer. Quatre grands axes de travail se sont dégagés :
Axe 1 : Accès aux droits et aux soins
Axe 2 : Vieillissement et handicap
Axe 3 : Santé mentale et addictions
Axe 4 : Prévention et promotion de comportements et d’un environnement favorable à la santé
La prochaine étape d’élaboration du Contrat Local de Santé consiste à identifier, avec l’ensemble des acteurs, les actions à déployer pour chacun des axes. Pour ce faire, des groupes de travail thématiques sont en cours. Au total, 8 groupes de travail sont organisés :
Groupe n°1 « Accès aux droits »
Groupe n°2 « Accès aux soins »
Groupe n°3 « Prise en charge et accompagnement des personnes en situation de handicap »
Groupe n°4 « Accompagnement du vieillissement et prise en charge des personnes âgées »
Groupe n°5 « Santé mentale »
Groupe n°6 « Addictions »
Groupe n°7 « Prévention et dépistage, notamment chez le jeune public »
Groupe n°8 « Actions en santé environnementale »
Un immense travail effectué par les services du Pays sud toulousain qui, rappelons-le, n’est pas une collectivité territoriale mais un syndicat mixte composé de 3 communautés de communes : Volvestre, Cœur de Garonne et Bassin Auterivain. C’est un acteur précieux en matière de développement local sur le territoire et particulièrement dans sa composante rurale. C’est un laboratoire d’idées, une communauté d’intérêts économiques, culturels et sociaux de ses membres.
Son financement provient de la participation de ses membres (communauté de communes, communes) et de multiples contrats avec le département, la Région ou l’État, comme dans ce cas du contrat de santé, avec l’A.R.S. (Agence Régionale de Santé).
Ce dossier est soutenu par Camille Abadia coordinatrice du CLS et de Sylvie Gérard vice-présidente du pays sud toulousain en charge du contrat local de santé