La sécurité des citoyens appelle des moyens humains et en matériel : elle n’a pas de couleur politique.
Les trafics en tout genre se sont déplacés de Toulouse et sa périphérie vers Muret. Pour faire face à cette criminalité du quotidien, la ville de Muret a besoin de ressources de vidéo-protection et d’effectifs de police municipale qui lui manquent lourdement.
Muret est sous dotée en termes de vidéo-protection. Avec seulement 5 caméras pour plus de 25 000 habitants, quand les villes de même taille en dénombrent en moyenne 40, la sécurité des Muretains ne bénéficie pas des moyens nécessaires que les élus municipaux ont la capacité de mobiliser.
Il est urgent d’agir et de renforcer l’arsenal de vidéo-protection de la ville. La brigade de gendarmerie que j’ai consultée indique un chiffre de 30 équipements pour couvrir les besoins de vidéo-protection des Muretains. Au-delà de cette indication quantitative, il faudra procéder à une analyse fine des zones qui doivent en priorité être équipées.
J’appelle également au recrutement de policiers municipaux supplémentaires par la Mairie pour qu’elle puisse être efficace dans sa fonction de police municipale et dans son articulation avec la gendarmerie.
Il est impossible d’assurer la sécurité des biens et des personnes sans des équipements modernes de surveillance en quantité suffisante.
Il n’y a pas de liberté sans sécurité.
« En s’obstinant à refuser l’implantation de caméras vidéo qui faciliteraient grandement le travail des gendarmes, la Mairie de Muret place sa volonté d’alimenter son conflit avec l’État au-dessus de la sécurité des administrés. Les conséquences sont lourdes : ce sont les Muretains qui en payent le prix. »