La Communauté des communes a agi pour éviter la désertification médicale sur Aspet et ses alentours.
Depuis un mois la maison de santé d’Aspet est entré dans sa nouvelle phase de fonctionnement après bien des difficultés pour recruter des médecins et réaménager les lieux devenus trop exigus. Fin octobre La maison de santé d’Aspet n’avait plus de médecins.
A ce jour 5 médecins salariés par la communauté de communes officient à Aspet. Ils fonctionnent avec un contrat de travail de 35h hebdomadaire. Ce contrat de travail et les objectifs ont été fixés en accord avec la CPAM, l’Agence régionale de santé et le conseil de l’ordre des médecins.
Une secrétaire à temps plein a été également embauchée et travaille du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 14h à 18h.
Cinq médecins recrutés
« Cinq médecins recrutés par la communauté de communes, c’est un minimum pour que cela fonctionne, nous l’espérons, correctement. Nous nous sommes basés sur les médecins libéraux qui travaillaient 60h par semaine. On espère que ça suffira. » explique F. Arcangéli, président de la Communauté de communes, lors du conseil communautaire de septembre 2021.
Ces 5 médecins ont un temps de travail à effectuer égal à celui des 3 libéraux qui eux faisaient 60h par semaine.
Un dispositif mis en place par le conseil régional appelé GIP, Groupement d’Intérêt Public, devrait permettre d’alléger à hauteur probable de 70% le déficit d’exploitation de cette prise en charge de médecins salariés et éviter ainsi une pression fiscale supplémentaire vers les administrés.
La communauté des communes Cagire Garonne Salat, un exemple
La communauté des communes Cagire Garonne Salat est la première à mettre en place ce système de gestion des maisons de santé et à ce titre sert et servira d’exemple pour d’autres réalisations de ce type.
Le maire d’Aspet très satisfait de cette réalisation
J.S Billaud Chaoui, maire d’Aspet, a félicité Claire Le Gal, directrice générale de la communauté de communes ainsi que toutes les personnes qui ont travaillé sur ce dossier pour leur rapidité et leur efficacité sur ce difficile et important dossier. En effet, les élus locaux, devant le désengagement de l’état, se sont trouvés devant une situation tout à fait nouvelle à devoir prendre en charge le statut médical sous peine de laisser la population sans médecins.