Claude Gaich, habitant de Saubens, a mené une réflexion sur la corrida et la nécessité ou l’utilité de la mise à mort du toro !
Dans notre 21° siècle, qu’est-ce qui pousse encore l’homme à imposer la mort, alors que l’animal devrait être au cœur de la vie terrestre, comme tout animal ?
C’est toute la trame de ce récit qui fait se rencontrer un gamin presque de la rue, Grabièu (Gabriel en français) avec la corrida.
Car cet ouvrage est bilingue : Le récit est écrit en occitan du narbonnais et en français. Dans cette écriture particulière et pleine de fluidité, l’auteur a imaginé l’histoire d’un gamin sans père et avec une mère travaillant beaucoup pour « faire bouillir la marmite », donc presque livré à lui-même, et qui a besoin de reconnaissance pour s’affirmer.
Il a la volonté, l’arrogance et l’orgueil d’exister. La vie l’emmènera à rencontrer des gens qui le guideront dans sa quête vers l’Humain, pour enfin tendre vers la vraie fierté de respecter le précepte « Tu ne tueras point ».
Comme le confie l’auteur, « Il est bien difficile de faire sa place surtout quand on ne se prend pas pour n’importe qui. La corrida de muerte, voilà la voie royale. Y être matador, voilà l’objectif. Il ne reste qu’à passer des rêves aux actes mais le chemin est semé d’embuches. Gabriel mettra longtemps pour réaliser qu’il en est l’origine. Il finira par résoudre le problème à sa manière et se remettre en question. ».
Faut-il sans cesse contribuer au mythe de Thésée contre le Minotaure ? La « mise à mort », abolie dans de plus en plus de pays grâce à des actions d’organisations du type d’Amnesty International pour les Hommes est-elle une nécessité pour les animaux ?
Il reste à remercier Martine Prévôt, éditrice de la maison d’édition « Edite-moi » à Carmaux, qui a dû très certainement s’arracher pour réaliser à la perfection une publication parfaite « en miroir » entre les deux graphies Occitane à gauche et française à droite (sans connotation politique !). Ce travail exceptionnel de mise en page mérite d’être souligné !
Vous pouvez commander cet ouvrage, vendu 10€, dans toutes les librairies, au point presse du Barry à Muret ainsi qu’au Mag Presse de Pins-Justaret ou directement auprès de l’auteur (A l’adresse avec 4€20 de frais de port).