Jean-Claude Auriol, l’historien amateur comme il se qualifié lui-même, sort son onzième ouvrage, Les Insoumises.
Les Bagnards de Sedan, son précédent ouvrage, narrait l’histoire de ces civils, déportés dans un camp à Sedan, pour avoir désobéi aux Allemands (https://www.petiterepublique.com/2019/11/25/saint-plancard-les-bagnards-de-sedan-par-jean-claude-auriol/ ).
Après une carrière dans le milieu bancaire, l’auteur est devenu une référence sur l’occupation allemande et le système concentrationnaire allemand durant la Grande Guerre. Conférencier, il est également membre de plusieurs associations patriotiques. Il est officier de l’Ordre National du Mérite.
Jean-Claude Auriol revisite la période de la Grande guerre à sa manière. Il ne parle pas de faits publiés à maintes reprises, mais d’évènements ignorés ou laissés de côté.
« Ce que personne ne sait et qui ne laisse pas de trace, n’existe pas… »
« Cette phrase de l’écrivain Italo Sveso décrit bien la résistance durant la première guerre mondiale et notamment celles des femmes », confie Jean-Claude Auriol. « Quelles soient Françaises ou Belges, elles se sont révoltées face aux abominations allemandes. »
Le livre qui répare un oubli
Dans cet ouvrage, l’auteur a voulu honorer et rendre publiques, les épreuves de celles qui n’ont pas eu le beau rôle dans cette tragédie que fut la Grande guerre, et parmi cette foule anonyme, il a choisi celles qui ont résisté dans un mouvement jusque-là inconnu.
Les Insoumises de Jean-Claude Auriol
Ce livre répare un oubli. Il interroge sur les conditions de vie et de lutte des résistantes, espionnes, disait-on à l’époque.
Au moyen d’une sélection de témoignages, ce document propose d’explorer diverses facettes de la guerre clandestine dans les régions occupées. Ainsi le lecteur connaîtra les différentes formes de cette guerre secrète. L’espionnage ferroviaire, la transmission de courrier, l’édition et la distribution d’une presse clandestine. L’histoire de la ligne, barrière électrifiée le long de la frontière belgo- hollandaise.
Grande oubliée de l’historiographie de la Grande guerre, la résistance féminine retrouve enfin la place qui correspond à la vaillance, mais aussi à la souffrance, engendrées par la lutte contre l’occupant.
Où se procurer l’ouvrage ?
Directement chez l’auteur : Jean-Claude Auriol – 6, route de Sédeilhac 31580 Saint Plancard. Courriel :