Qu’en dit Didier genty, président de l’association Ciné Carbonne :
« Organiser un festival de cinéma en période de pandémie est particulièrement complexe, de multiples questions se posent et les réponses ne sont pas simples.
Depuis deux ans, nous vivons avec une convivialité restreinte et les accès réglementés aux lieux culturels ont mis en difficulté un certain nombre de structures, particulièrement les distributeurs et les cinéastes.
Même si cette édition sera certainement un peu particulière, même si elle ne permettra pas autant que nous l’aurions souhaité les échanges conviviaux, elle sera l’occasion de montrer une nouvelle fois la vivacité de la création cinématographique, quels que soient les territoires où les scénarios, les images, les sons et les choix de réalisation s’élaborent.
Organiser un festival c’est aussi remettre la culture au centre des préoccupations de la cité après des mois difficiles pour elle et au moment où des projets politiques s’élaborent pour déterminer la place qu’elle aura demain.
En ce sens, c’est donc, pour Ciné Carbonne, un devoir, la poursuite d’un engagement de vous proposer tous ces films, pour beaucoup en avant-première. Juliette Binoche, Egypte, Eskil Vogt, Rochdy Zem, thriller, Michel Piccoli, Yolande Moreau, Ryusuke Hamaguchi, Omar El Zohairy, Clio Barnard, Québec, Laure Calamy, Somalie, drame, C.B. Yi, France, Pierre Niney, comédie… du rêve à partager sur un grand écran !
Très bon festival à toutes et tous ! »