Afin de créer des ponts entre la Métropole et le Comminges, un contrat de réciprocité a été signé en septembre dernier, lors du salon agricole des Pyrénéennes à Saint-Gaudens entre Magali Gasto-Oustric présidente de la communauté de communes Cœur et Coteaux de Comminges (5C) et Jean-Luc Moudens maire de Toulouse. (cf article LPR du 23 septembre 21)
« Ces accords de réciprocité, précise Céline Laurenties, vice présidente 5C chargée du développement économique, ont pour objectif de résoudre les disparités entre les territoires, entre les grandes villes et la campagne, et en l’occurrence, entre Toulouse et le Comminges. Le but est d’encourager les complémentarités et les coopérations entre les espaces ruraux et urbains, dans une logique d’égalité. »
Il y a quelques semaines, deux tables rondes ont été tenues à Boulogne-sur-Gesse, dans la maison des services, autour de deux pistes de travail dans le cadre de ce contrat : l’emploi et l’alimentaire. Y prenaient part la présidente Mme Gasto-Oustric, Céline Laurenties, Jean-Claude Durroux, vice-président chargé de la formation et de la jeunesse, Jérôme Adoue, membre du bureau 5C et président des Pyrénéennes, Laurent Briol, vice-président chargé de l’agriculture, et deux élus toulousains : Isabelle Ferrer en charge de l’emploi et Jean-Jacques Bolzan en charge du bien-manger.
« Nos deux collectivités travaillent, réfléchissent ensemble aux solutions concernant la problématique de l’emploi. Nous devons faire profiter à la fois le Comminges de l’attractivité toulousaine, et la Métropole des possibilités de notre territoire. On envisage une première étape avec la création d’un lien « Le Comminges recrute » sur la plate-forme numérique toulousaine « Emploi ». Ce qui permettrait de mettre en relation demandeurs et entrepreneurs. »
Dans cette optique, l’association Job en Comminges apporte une aide précieuse en termes de relationnel et d’intégration des nouveaux candidats à l’emploi.
Quant à l’agriculture, moteur économique principal du territoire commingeois, elle fait l’objet de toutes les attentions. Les débouchés métropolitains sont en effet essentiels aux producteurs de viande, de lait, et autres produits locaux de bouche. Un partenariat est prévu entre les Abattoirs du Comminges -repris par la 5C depuis le 1er janvier 22- et la Cuisine centrale toulousaine, qui fournit la restauration scolaire.
« L’idée est de connecter les producteurs avec un marché potentiel important, restaurateurs, épiceries fines, restauration d’entreprises, etc. Des équipes travaillent actuellement au sein de la filière viande locale pour qu’elle puisse au mieux répondre à la demande de la région toulousaine. »
Le travail ne fait que commencer pour les deux parties de ce contrat de réciprocité qui porte le germe de l’avenir. Visites, échanges, rencontres, participations à des manifestations, sont au programme, et de nouvelles thématiques seront abordées. Le Comminges porte haut sa volonté de valoriser ses nombreux atouts.
