Samedi 12 et dimanche 13 février, l’équipe de France de paramoteurs, la plus titrée au monde, s’entraînait en vue des championnats du monde. Ceux-ci se dérouleront au Brésil en avril prochain.
Un entraînement, mais également une sélection des derniers pilotes qui s’envoleront pour les mondiaux. Ils sont seize sur les vingt que compte l’équipe de France à avoir fait le déplacement à Anères.
La reconnaissance pour le club d’Anères
« Pour notre club, c’est la reconnaissance du sérieux de notre organisation et notre souci permanent de la sécurité », dira Claude Montfort, l’homme qui œuvre pour la section paramoteurs au sein du club et qui l’a développée. « Le staff est venu ici en observation pour pouvoir qualifier la base comme point d’entraînement de l’équipe de France. Ce staff aimerait revenir. Ils apprécient l’accueil des gens du Sud-ouest, le site, la présence des montagnes. Cela fait maintenant quatre ans que nous organisons deux rencontres annuelles de pilotes. Pour l’édition de mai, nous aurons neuf pilotes canadiens, dix Belges, un Luxembourgeois. La renommée de notre terrain dépasse les frontières hexagonales. »
Même discours du président du club, Francis Daspet, pilote ULM, qui ajoute : « Cette venue fait connaître le club auprès de la fédération. Cela va nous permettre de demander quelques subventions auprès de celle-ci pour parfaire notre ordinaire, telle l’amélioration des bâtiments.
L’entraînement, encore et encore
Morgane Planton, la seule fille présente, n’est pas là pour la sélection Brésil. Elle est venue pour s’entraîner encore et encore. Cela fait seulement dix-huit mois qu’elle pratique ce sport. Elle fait partie du groupe France depuis les championnats de France de juillet 2021. « J’ai encore besoin de prendre de l’expérience », explique cette jeune maman des environs de Marseille.
Et de l’expérience, il en faut pour réussir une précision d’atterrissage appelée bowling landing. Ou encore voler avec un minimum de carburant, sans GPS, avec seulement carte et boussole et passer au-dessus de balises déterminées avant le décollage…
Une carte, une boussole, des balises à trouver. Son mari, également présent à Anères, espère, lui, décrocher le précieux sésame pour le Brésil.
Certains pilotes, entre deux briefings sont allés saluer le seigneur de la Bigorre : le Pic du Midi en volant à quelques 3.500m d’altitude. La sublime récompense