Dernièrement, un contrat a été acté entre l’Etat en la personne d’Etienne Guyot, préfet d’Occitanie et préfet de Haute-Garonne, et le président de la chambre d’agriculture de la Haute-Garonne, Serge Bouscatel.
Cet engagement dénommé « Projet Agricole Départemental » (P.A.D.) « porte les valeurs de solidarité, de passion du métier de celles et ceux qui, au quotidien de tôt le matin jusqu’à tard le soir, travaillent notre terre pour nourrir notre population. Ce P.A.D. montre l’attachement à une agriculture vitale, un signal de confiance en l’avenir grâce à sa capacité à évoluer, à s’adapter aux enjeux économiques, environnementaux et sociaux que les exploitants agricoles traversent » comme le rappelle Etienne Guyot.
Quand Serge Bouscatel affirme que ce P.A.D. est un projet pour les 10 ans à venir, que le pacte est innovant et qu’il faut défendre une agriculture engagée et résiliente par rapport au climat, c’est tout simplement suite à de nombreuses années de réflexion entre les représentant-e-s de la chambre d’agriculture et l’Etat.
Et c’est donc sur le site du G.A.E.C. (Groupement Agricole d’Exploitation en Commun) Trotis à Esperce, géré par Alexandre Caballud et Julien Soumebelle, que ce contrat a été validé en présence de la sous-préfète de Muret, du maire de la commune Patrick Lacampagne et de sa première adjointe Sandrine Barthe, du conseiller départemental Bernard Bagnéris, du président de la chambre des métiers, Lucien Amoros, ainsi que de nombreuses personnes œuvrant à la chambre d’agriculture, dont les délégué-e-s.
Grace à ce P.A.D., l’Etat accompagnera pleinement la mise en œuvre opérationnelle d’un projet agricole départemental réfléchi.
Alexandre Caballud, dans sa présentation de l’exploitation, a tenu à rappeler que leur travail est ardu, souvent pénible physiquement, qu’il ne faut pas compter les heures. Et cela pour un salaire mensuel dégagé de 200 euros, quand c’est possible.
Bref, l’expression d’une passion plus que la recherche d’un revenu, des faits que le Préfet a relevé en les remerciant d’avoir permis à « la société » de continuer à vivre pendant ces deux années de pandémie et de problèmes d’approvisionnement.