Accaparés dans nos soucis quotidiens et des problématiques de riches pour la quasi totalité d’entre nous, nous avons perdu le sens des réalités. Nous tenons pour acquis ce qui ne l’est pas et notre consumérisme avec un zeste d’individualisme font le reste.
Mais voilà une épidémie de covid vient de s’arrêter brusquement le jour où notre président se déclare candidat. Une guerre vient de se déclarer sur le continent européen par la folie d’un homme qui possède la puissance nucléaire capable de détruire la planète avant même que le réchauffement climatique ne le fasse.
On râle, on critique, on dénigre mais que fait-on concrètement pour que les choses changent ? Prenons- nous bien conscience que notre avenir n’est pas pétri de certitudes mais de nombre d’interrogations et de point d’ombre ? Sera-t-on capable d’accepter une économie de guerre car le système libéral va faire que les prix vont flamber et qu’un bouleversement ne va pas manquer d’arriver. Nous allons payer des décennies d’erreur stratégique de nos politiques : La dépendance.
Déjà les corporatismes se mettent en place : Agriculteurs, transporteurs, pêcheurs crient à la mort, commençant à menacer de bloquer des raffineries, des routes ou de perturber par le chaos l’élection présidentielle qui ne ressemble pas déjà pas à grand-chose vu le contexte. Sera-t-on une société solidaire ou bien des individualistes qui ne voient que leur intérêt propre au détriment du groupe? Est- ce ceux qui ont le plus grand pouvoir de nuisance qui vont avoir une part de gâteau plus belle laissant les autres pour laisser pour compte.
Regardons l’Ukraine. En quelques jours ce pays libre, démocratique a basculé dans la terreur avec une rapidité et une violence inouïe semant la sidération et jetant des millions de personnes sur les routes de l’exode. On se croirait revenu à la deuxième guerre mondiale à ceci près que les téléphones portables permettent des contacts.
Au- delà des morts, des bombardements, des déchirement familiaux qui sont la partie visible de l’iceberg, l’Ukraine c’est un fantôme d’un pays où la monnaie n’a plus aucune valeur. Certains n’ont plus de maisons détruites par des missiles venus d’un autre temps et ne perçoivent plus leur retraites ou leurs salaires. Des sans domicile fixe sur les routes de l’exode. Des femmes et des enfants terrorisés de savoir leur mari, leur père sur le front et qui se battront jusqu’à la mort pour la liberté car ils l’ont dans leur sang.
Liberté, un mot dont on avait perdu le sens premier.
Petite République.com a suivi pendant 5 jours l’association humanitaire « Solidarité Enfance Internationale » à la frontière ukrainienne, au sud de le Pologne. Nous avons vu une page d’histoire s’écrire sous nos yeux. Nous avons vu le pire mais aussi le meilleur avec cette solidarité des pays européens qui s’est mise en place avec une force inimaginable depuis la France.
Nous vous raconterons … et témoignerons