Muret, Rieux Volvestre, Saint Gaudens : Les piscines municipales seront-elles fermées cet hiver ?

Ce qui était vrai hier ne l’est plus aujourd’hui. La guerre en Ukraine et les prix des énergies qui flambent, les problématiques du réchauffement climatique qui obligent à une gestion de l’eau plus rigoureuse ont bouleversé l’ordre des choses.

Nos élus locaux et les collectivités locales du territoire sud toulousain vont avoir à faire des choix difficiles si ceux ci ne sont pas imposés au niveau national.

Maintenir l’ouverture des piscines municipales en acceptant des coûts exorbitants de fonctionnement permettant envers et contre tout aux enfants scolarisés à continuer à apprendre à nager ou les fermer pour des raisons économiques, les collectivités n’ayant pas des moyens illimités et des budgets de plus en plus restreints.

« Apprendre à nager à tous les élèves est une priorité nationale, inscrite dans le socle commun de connaissances et de compétences. » lit-on dans le bulletin officiel de l’éducation nationale. L’article D. 312-47-2 du code de l’éducation, et la circulaire de l’EN de 2011  stipule que le savoir nager doit s’acquérir « dès la classe de 6ème et au plus tard en fin de 3ème ». La circulaire de 2017 définit les paliers et recommande un quota de séances qui ne peut être respecté par l’ensemble des écoles sur le territoire, faute de piscines, de créneaux, et de moyens pour financer les trajets en car disponibles. C’est bien là le cœur du problème, qui rend la natation scolaire « prioritaire » et non obligatoire. »

Se sentant souvent délaissés par le niveau national qui baisse de plus en plus les recettes des collectivités ou ne compense pas suffisamment les charges qui ne cessent d’augmenter, nos maires ou président de communautés devront faire des choix qui dans tous les cas ne satisferont pas tout le monde.

« Le courage consiste à choisir le moindre mal, si affreux qu’il soit encore. » Stendhal

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