Péguilhan 1930 vient de se terminer, clôturant d’éclatante façon la fête locale du village du week-end dernier. Cet événement culturel retrace dans la bonne humeur le quotidien des campagnes du début du XIXème siècle.
L’association du même nom, une fois le calme revenu, a tenu un débriefing amical, « histoire de prolonger un peu la fête ». La manifestation fédère pour son organisation le comité des fêtes, la municipalité et de nombreux bénévoles. Antoine Viviès, une des chevilles ouvrières de l’événement depuis près de 20 ans, dresse le bilan.
« La fréquentation a été très importante, de l’ordre de 2000 visiteurs environ, et c’est une grande satisfaction pour la reprise. On a senti que les gens avaient besoin de se retrouver sur cet événement et ça nous a fait plaisir. En amont on a constaté l’enthousiasme des exposants, dont beaucoup se sont proposés d’eux-mêmes. Ils étaient plus nombreux que d’habitude, avec des nouveautés. Autour du fil rouge, le vélo, on a eu le musée de la gendarmerie avec des uniformes authentiques. On a trouvé 5 tenues neuves d’époque, qu’on a complétées avec soin. Les vélos authentiques aussi, des maillots de 1930 qu’on a fait refaire à l’identique, ainsi que les éléments de la caravane du Tour. Un maréchal-ferrant était là, un cordonnier de Toulouse la fileuse de laine a porté un métier très ancien, on a exposé un nouveau modèle de machine à laver, etc. Pour le battage à l’ancienne, une paire de bœufs attelés, venus d’Ariège, a déambulé dans le village, des bœufs de plus d’une tonne chacun ! La journée demande un travail constant de toute l’année, mais la récompense est le succès qu’elle connaît. Nous tenons à la véracité et la fidélité de la reconstitution historique et le public apprécie cela. »
Bilan positif sur toute la ligne. Le repas a fait le plein et l’équipe a été obligée de refuser du monde : « On se limite à 250 personnes, sinon l’intendance est compliquée. » Et Péguilhan 1930 jamais ne se repose, déjà une première piste de travail est en place pour l’année prochaine.