Une foule immense a envahi le parc des Essards dans le petit village rural de l’Aude de Bram qui ne compte que 3300 habitants. Ce sont plus de 1700 militants, sympathisants ou curieux qui sont venus de toute l’Occitanie et au-delà pour venir participer aux rencontres de la gauche. La Haute Garonne dont le Comminges, le Savès et le Volvestre, entre autres, était bien représentée.
Cette manifestation a réuni plus de militants ou de curieux que la plupart des universités d’été des partis politiques français et ce à plus de 800 kms de Paris et à 1 heure de la capitale d’Occitanie.
« Faire d’un petit coin de France l’endroit où on parle de l’avenir de la gauche et du pays : c’était ma volonté. Parce que je ne me résous pas, je ne me résoudrais jamais, à ce qu’une toujours plus grande partie de notre pays soit écartée du débat et de la décision politique. », a déclaré Carole Delga lors de son discours.
Un succès incontestable et une présidente de région Carole Delga au sommet de son art qui a su convaincre et fédérer vu l’accueil qui lui a été réservé. On a pu voir une femme déterminée portant des convictions profondes avec une énergie hors du commun mais sensible et pleine d’émotion lorsque des sujets dans l’affect sont abordés. Une femme du terroir profondément enracinée qui n’oublie jamais d’où elle vient. Une journée clôturée par un discours qui fera date pour l’avenir; discours dont tout en chacun, dans les travées, s’accordait à dire qu’il ne pouvait s’agir que d’un discours fondateur. DISCOURS CD – BRAM – DEF 
Le matin 5 ateliers sur le climat, l’éducation, le travail, l’Europe et la citoyenneté étaient proposés au public. Dans les ateliers ou les allées du parc on a pu croiser des personnalités comme le maire de Montpellier, l’explorateur Jean Louis Etienne, José Bové, l’écrivain économiste Jacques Attali et tant d’autres. Sébastien Vincini et Corinne Narassiguin secrétaires nationaux du parti socialiste étaient également présents.
Alors à Bram aujourd’hui, Carole Delga a voulu montrer la gauche au travail pour ses concitoyens. Une gauche qui parle éducation, climat, travail, Europe, citoyenneté, lutte contre l’extrême droite. Loin des petites phrases et des polémiques politiciennes, dans un échange constructif, apaisé, ouvert et à l’écoute de tous, pour construire collectivement un projet plus juste pour les Français.
Carole Delga a rappelé son engagement, et celui des élus locaux de gauche, pour le pouvoir de vivre avec la rentrée la moins chère de France, le recrutement de médecins dans les déserts médicaux ou la création d’une filière hydrogène vert en Occitanie. La gratuité des transports voulue par Michaël Delafosse à Montpellier, le Pacte bas carbone de Martine Aubry à Lille, le minimum garanti pour les plus de 60 ans de Christophe Ferrari à Pont de Claix… Rappelant ainsi que la politique, ce n’est pas gérer une commune, un département ou une région, mais faire des choix.
« Nous avons proposé en effet de réfléchir collectivement, aujourd’hui à Bram, autour de quelques axes forts qui constituent selon moi la base d’un nouveau projet de société, apte à répondre aux attentes des Français […] Ces sujets sont pour moi reliés entre eux et dessinent, selon l’orientation politique, deux France au choix : soit une France repliée sur elle-même, bousculée par les seules lois du marché où règnent l’individualisme et le chacun pour soi ; soit une France, positive, confiante, solidaire, qui réinscrit son histoire dans les pas des Lumières. »
Avant de conclure, Carole Delga qui a fait lever la foule pour faire un ban d’honneur aux femmes iraniennes et au peuple ukrainien actuellement en lutte, a appelé à faire preuve de courage « Le mot courage n’est pas de trop. Reconnaissons-le, il a disparu peu à peu du débat politique. Parmi toutes les valeurs que la gauche doit remettre au goût du jour, oui, il y a le courage. »
C’est par une Marseillaise et une standing ovation que la partie politique prenait fin pour faire place au repas servi comme il se doit dans l’Aude avec un excellent cassoulet et une blanquette de Limoux.
Cette réussite incontestable en Occitanie va trouver une suite comme en Bretagne par exemple le samedi 22 octobre avant de revenir dans une Sous Préfecture d’Occitanie d’ici la fin de l’année. Destin régional ou destin national, l’avenir le dira sans aucun doute ! Un réel espoir est né dans les têtes de ceux qui se trouvaient à Bram.
