A Luchon Carnaval est passé !
Très belle fin de journée sur le thème de Carnaval mardi 21 février, un programme éclectique et… ambiancé! Un repas avec près de 200 convives le bal qui s’en est suivi a permis à chacune et à chacun d’exprimer ses talents de danseur. Le groupe Arredalh, grand organisateur de cette soirée « Carnaval » avait invité pour l’occasion les copains des groupes Eth chot et Dus en casau jeune groupe Trad-Electro, qui était en charge d’ouvrir le bal. Après un après midi voué à Carnaval, jeunes, parents, enfants, cachés derrière leurs masques et leurs tenues hétéroclites et bigarrées se sont régalés à bousculer les codes.
« N’oublions pas qu’à l’origine le déguisement avait pour but de casser les codes et les différences sociales . Le jeu était d’ailleurs d’inverser les rôles , hommes habillés en femmes et vice-versa , domestiques devenus patrons d’un soir et le contraire. Certaines émissions de télé-réalité n’ont finalement rien inventé ! »
Chaque village avait sa troupe « Le Carnaval, c’était le moment où l’on se privait de la viande mais où l’on faisait la fête, c’est le «val» qui en occitan veut dire le bal. C’est le moment où les gens font la bascule, tournant le dos à l’hiver pour se livrer aux beaux jours».
Mathieu du Groupe ARREDALH : « Tostemps urós de nos arretrobar tà hestejar era venguda deth primtemps. Joens e vielhs, totas eras generacions èran amassadas. » (Heureux de nous retrouver pour fêter la venue du printemps. Jeunes et vieux, toutes les générations ensemble.)
- Mardi soir il y avait beaucoup de monde dans cette convivialité naturelle qui existait auparavant et que chacun regrette aujourd’hui sans savoir trop comment y remédier. La solution est dans la « convivencia » [ kounnbibenssio ] , cette valeur typiquement occitane que diffusèrent les troubadours et qui aujourd’hui renaît, trouve un regain ( arredalh) de vitalité grâce à des jeunes comme Mat Barès et Wilfriedd Abo . »Ua serada diversifiada damb un bal taths mainatges venguts nombrós, grops dab repertòri e sonoritats diferentas, a l’encòp modèrnes e tradicionaus. »
