Montréjeau : La marqueterie de paille avec Elisabeth Solano

Vous avez jusqu’à la fin du mois de mars pour admirer les réalisations d’Elisabeth Solano au Bureau d’information touristique. Il s’agit de marqueterie de paille dont quatre stagiaires viennent d’en faire connaissance.

Née à Saint Gaudens, Elisabeth grandit  à Montespan. En 2018, après quelques années passées loin de son Comminges natal, Elisabeth s’installe à Montréjeau. « J’ai toujours été attirée par les métiers manuels et artistiques », confie-t-elle. L’employée administrative qu’elle est, s’inscrit aux Ateliers de Valérie Colas des Francs à Nemours pour y découvrir la marqueterie de paille. Afin de parfaire sa technique, elle réalise un second stage aux Etablisiennes à Paris. Sa paille de seigle cultivée et teintée, elle la trouve en Bourgogne. « C’est un matériau simple et rustique aux couleurs chatoyantes qui reflète magnifiquement la lumière et offre une multitude de possibilités. »

 L’histoire de la marqueterie de paille

Connue en Europe à partir du XVIIème siècle, la marqueterie de paille est un artisanat d’art en train de renaître.

Parent pauvre de la marqueterie de bois, elle fut utilisée aussi bien par des marqueteurs que par des religieux, des marins et des bagnards, et a donné naissance à un artisanat très riche en particulier en France, mais aussi aux Pays-Bas et au Royaume-Uni.

Tombée dans l’oubli durant des décennies, elle a connu un nouvel essor dans les années 1920 avec Jean-Michel Frank et André Groult, puis dans les années 1970 avec Lison de Caunes. Elle est utilisée alors par des décorateurs éminents de l’Art décoratif pour tapisser des murs, des meubles, des paravents. On peut admirer de magistrales créations dans d’illustres maisons comme Guerlain, Cartier, Hermès…

Quatre stagiaires ce vendredi 3 mars au Bureau d’information touristique

Bernard et Jean viennent de Betchat. Quant à Danièle et Gérard, ils sont de Montréjeau. Ils sont venus par curiosité et pour apprendre. La patience tout d’abord et la minutie. Chaque stagiaire a dessiné sur un morceau de contreplaque, une figure qui va être magnifiée avec la paille.  Chaque tige de paille est fendue en deux. Elle est ensuite encollée sur son côté mat et aplatie au piloir. La paille possède un vernis de silice naturel qui la rend résistante et imperméable. C’est un matériau solide qui résiste à la chaleur et à l’eau mais se montre sensible aux rayons du soleil quand il a été teinté.

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