Palaminy : Récital exceptionnel « Grands Trios Viennois »

Des musiciens prestigieux
Des musiciens prestigieux

Chers amis, chers mélomanes, un récital unique vous est proposé, le samedi 6 mai à 18 heures, dans l’ancienne maison du régisseur du château de Palaminy.

Suite au succès retentissant de ces trois musiciens l’an dernier, ne manquez pas cette occasion unique d’entendre de nouveau ce très beau trio : le violoniste, Jean-Marc Kérisit, violoncelliste, Cécilé Guillon, et pianiste, Ariel Sirat, dans un programme de « Grands Trois Viennois ».

Prix des places : 15 € adultes, 10 € tarif étudiant jusqu’à 25 ans et pour chaque personne en situation d’handicap sur justificatif. Gratuit pour les enfants jusqu’à 10 ans.

Vous pouvez réserver vos places en m’appelant sur mon portable : 06 50 44 80 53, ou me répondant sur mon mail :

Le nombre de places étant limité pour ce récital, merci de réserver bien à l’avance !

Grands Trios Viennois

Le trio « à l’Archiduc », a été composé à Vienne par Beethoven en 1811 et publié en 1816 avec une dédicace à l’Archiduc Rodolphe d’Autriche, d’où son appellation courante de Trio à l’Archiduc (Erzherzog-Trio en allemand). C’est une oeuvre majestueuse qui a marqué définitivement le genre du trio avec piano. Pour citer Michel Rusquet (musicologie.org – 2019), il faudrait, bien sûr, s’attarder sur chacun des quatre mouvements : le premier (allegro moderato), dont Beethoven aurait dit qu’il « ne rêve que de bonheur et de contentement », … ; le scherzo qui suit, mouvement d’une souveraine liberté qui danse sur un thème de caractère assez fantomatique, pour se perdre par moments dans de ténébreux chromatismes ; et jusqu’au finale (allegro moderato), aux robustes élans rythmiques, qui, avec une grande variété d’idées, conclut l’œuvre d’une façon très brillante et joyeuse. Mais c’est le troisième mouvement (andante cantabile), dans lequel, selon Beethoven, « le bonheur se métamorphose en émotion, souffrance, prière… », qui élève ce trio au rang des œuvres d’exception.

Le trio Op. 99, quant à lui, a été composé par Schubert à Vienne en 1828 en même temps que le trio Op. 100, dans cette période si féconde du compositeur, juste après la mort de son idole Beethoven. « Il n’est que de jeter un coup d’œil sur le trio opus 99 de Schubert, et toute la misère de l’existence s’évanouit comme par enchantement, le monde apparaît de nouveau paré de toute sa radieuse fraîcheur », écrivait Schumann. Ce trio nous enchante dès les premières mesures de l’allegro : il nous emporte dans un joyeux voyage et ne nous lâche plus. Puis il poursuit par une deuxième mouvement idyllique, une sorte de promenade sentimentale, provisoirement assombrie en son milieu par un passage plus triste mais qui ne dure pas. Le scherzo, malicieux, nous emporte dans une danse champêtre, ponctuée d’un trio lyrique qui rappelle un peu le quintette « La Truite », écrit en 1819. Tandis que le rondo final (allegro vivace), termine ce trio par une musique joyeuse aux accents hongrois !

Plus d’informations sur le programme ainsi que les musiciens sur le site internet de la saison 2023 du Festival International de Musique (FIMO): www.fimo-festival.com

 

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