Les communistes du Pays de Luchon communiquent:
Municipale 2023 à Luchon : « Pour des perspectives de progrès, pour l’intérêt général, pour un renouveau à gauche »
Les communistes du Pays de Luchon prennent acte de la démission de Monsieur Azémar, maire sortant, et d’une partie de son conseil municipal, donnant lieu à la tenue d’une nouvelle élection municipale le 25 juin prochain.
Juste trois ans après son arrivée au pouvoir, c’est un cuisant constat d’échec pour cette équipe, qui n’a eu de cesse, sous couvert de promesses irréalistes et d’une propagande sur papier glacé, de favoriser les intérêts privés au détriment des services publics et du monde du travail.
– Une fois évanouies les promesses de piscine ou de gestion idyllique des thermes par le privé, les Luchonnaises et les Luchonnais ont découvert ce qui a été une pure gestion de droite :
- fermeture de la blanchisserie des thermes et suppression d’une dizaine d’emplois,
- opacité de la gestion du personnel,
- abandon du projet de logements sociaux, accès problématique au logement à l’année,
- privatisation du déneigement,
- prolongation de la concession au privé de la gestion de l’eau,
- remplacement du bus thermal gratuit par une navette privée,
- casse du centre équestre municipal,
- dépenses somptuaires pour la visite du prince de Monaco,
- pour des achats de foncier aventureux,
- pour une gestion contestée du festival …
- Un EHPAD Era Caso, un CCAS et des services municipaux sans direction, laissant les agents se
débrouiller tant bien que mal, - un budget du personnel communal grevé par la privatisation des thermes et certaines embauches aux salaires inconsidérés, autant de symptômes d’une gestion à la petite semaine.
- L’épisode du rejet, puis du vote du dernier budget, à la sincérité douteuse, est donc l’épilogue de ce drame, dont la Chambre régionale des comptes présentera sans doute prochainement la facture au contribuable luchonnais.
Dans cette situation, et dans le contexte national où la droite macroniste et LR s’accrochent coûte que coûte à une réforme des retraites rejetée par le plus grand nombre dans l’unité la plus large, les communistes du Pays de Luchon appellent à un rassemblement au plan local des forces de gauche, écologistes, progressistes et citoyennes.
Pour en finir avec une politique locale au service d’intérêts privés, pour rompre avec le constat impuissant du déclin démographique et économique, pour relancer l’attractivité de notre ville et, au-delà, des territoires de montagne, Luchon a besoin de services publics renforcés, d’une intervention publique déterminée face aux urgences en matière sociale, économique, écologique, et d’un recours permanent à l’intervention des citoyens. …/…
Les communistes sont prêts à participer à la construction d’une équipe se fixant notamment comme objectifs, en lien avec la Communauté de communes, les collectivités territoriales et l’Etat :
• La gestion publique de l’eau dès le 1er janvier 2024 et la baisse du coût pour les usagers ;
• La réalisation du programme attendu de logements sociaux et des actions rendant
plus accessible le logement à l’année ;
• La construction rapide d’un équipement nautique public permettant l’apprentissage, la pratique sportive et un usage plus récréatif de la natation ;
• La mise en place non seulement d’une maison de santé mais aussi d’une politique locale de santé publique en partenariat avec les structures existantes ;
• L’engagement déterminé pour la finalisation sans retard du projet de liaison ferroviaire Luchon-Montréjeau-Saint-Gaudens-Toulouse, dans la perspective du retour du train de nuit Paris-Luchon et la réalisation des moyens d’accompagnement : parkings, moyens de transport en commun pour les populations du Pays de Luchon, les curistes, les touristes et les skieurs ;
• L’engagement pour l’étude et la construction d’une voie cyclable protégée reliant
Luchon à Chaum et à la voie existante (Via Garona) ;
• Un nouveau plan de circulation limitant les nuisances dans les rue adjacentes et parallèles à l’Allée D’Etigny ;
• L’attention particulière à une démocratie locale régulière et vivante (budget participatif, comités de quartiers, commissions extra-municipales, information sur les projets et sur les décisions…) permettant de respecter et de prendre en compte les avis des habitants, des professionnels et des associations.
