Ce mardi 23 au matin, un rassemblement d’enseignant-e-s solidaires s’est tenu devant les grilles du lycée Charles de Gaulle, à Muret.
Pour rappel, mercredi dernier, pendant un cours qu’un enseignant donnait à ses élèves de Première, un élève de Seconde est entré dans la salle et a voulu entendre des explications sur deux mauvaises notes reçues. S’en est suivi l’agression avec deux coups de poings portés au visage de l’enseignant.
Plainte a été déposée auprès de la gendarmerie, l’agresseur présumé a été mis en examen pour « violences sur personne chargée d’une mission de service public et dans un établissement scolaire » et sera présenté à un juge le 4 septembre. Un conseil de discipline se tiendra mardi 30 mai.
Plus d’une quarantaine de personnels étaient présents à ce rassemblement.
Mais d’autres, eux aussi solidaires, étaient en surveillance d’examens (Oraux du bac, épreuves de BTS) dans le lycée ou à l’extérieur.
Quelques slogans bien pensés ont été scandés, du style « Nous ne sommes pas les punching-balls de la République » ou « Nous sommes profs de français, pas de karaté » !
Les enseignant-e-s, dans un communiqué, ont réclamé des moyens humains supplémentaires pour les plus de 1 400 élèves : « 3 postes d’assistants d’éducation, un poste de Conseiller Principal d’Education, une assistante sociale à temps plein, un psychologue scolaire, une infirmière scolaire ainsi que le remplacement des professeurs absents ou non nommés.
Toute la communauté éducative de l’établissement, soutenue par sa hiérarchie, invite les parents d’élèves à relayer les valeurs de respect et de collaboration indispensables à la mission de l’Education Nationale.«
