Elle s’emploie à tisser -et elle sait le faire- des relations avec les artisans d’art de la région, constituer un réseau de clientèle locale. La proximité de Toulouse est un atout. Elle vend ses créations en ligne.
Tous les mercredis, les paniers de légumes et produits bio locaux, composés et commandés en ligne sur le site dédié, sont retirés au tiers-lieu la Glissade Moundo à Aurignac. Et ce rituel est rythmé chaque semaine par des animations et un apéro-concert pour encore plus de convivialité et d’échanges.
Mercredi dernier, c’était portes ouvertes et visites des ateliers et des jardins. Le public a pu découvrir l’atelier de tissage de Léna Perraguin, nouvellement installée dans le tiers-lieu. Après des études de design textile à Paris, Léna tisse des matières naturelles telles que le chanvre, la paille de marquèterie, le lin, qu’elle commande auprès de fournisseurs français ou européens. Elle a travaillé avec des architectes d’intérieur, puis a décidé de s’installer dans le Comminges, à Aurignac, pour se rapprocher de sa famille. « Intégrer le tiers-lieu La Glissade est une chance car je ne voulais pas d’un atelier isolé, il est important pour moi de partager et d’échanger. »
En évoluant autour des trois métiers à tisser qui emplissent son local, elle détaille diverses créations d’art, achevées ou en court, qui sont exposées. Les architectes d’intérieur pour lesquels elle travaille, lui commandent des pièces tissées pour réaliser par exemple des claustras, des cloisons, des luminaires, des plaids ou tout autre élément de décor pour des habitations ou des locaux professionnels. Elle utilise deux méthodes, le tressage à la main et le tissage avec un métier. C’est à la fois du design, de la mode, de la décoration, un art très particulier dans lequel elle met sa sensibilité, sa maîtrise et son goût très sûr.
Depuis juin, date de son arrivée, Lena a dû prendre ses marques, s’installer, organiser sa vie familiale. Maintenant elle peut se recentrer sur son activité. Elle s’emploie à tisser -et elle sait le faire- des relations avec les artisans d’art de la région, constituer un réseau de clientèle locale. La proximité de Toulouse est un atout. Elle vend ses créations en ligne.
« Ce qui me plaît dans ce métier, c’est de concevoir un objet à partir de petits éléments textiles qui font se combiner pour créer une matière qui prend vie. J’explore les structures, les textures afin de les adapter au projet demandé. C’est un métier dans lequel je ne m’ennuie jamais. »