Art Résilience, mouvement de pensée initié en 2014 par la peintre Ksenia Milicevic et un groupe d’autres artistes internationaux, fêtera cette année ses dix ans d’existence. Le Bateau-Lavoir sur la butte Montmartre à Paris, lieu de résidence et de création pour les artistes, peintres et sculpteurs, est son siège historique.
Depuis la création du mouvement, le Salon international d’Art-Résilience est porté par le Musée de peinture de Saint-Frajou, dont Ksenia Milicevic est la conseillère artistique. La peintre et écrivaine vient de terminer un nouvel essai, intitulé « 60 artistes du mouvement Art-Résilience » à l’occasion des 10 ans du mouvement dont elle est l’inspiratrice.
« Ce livre a pour objectif d’attirer l’attention sur la crise de l’art qui s’est accentuée progressivement depuis les débuts du XX siècle en aboutissant aujourd’hui à une indistinction entre ce qu’est une œuvre d’art et ce qui est de l’ordre du divertissement. Le constat de la situation actuelle nous a amenés à réfléchir sur la nécessité de refonder l’art sur ses fondements esthétiques, c’est-à-dire, refonder l’art sur le beau, mais aussi refonder le beau sur la nature.
Ce double mouvement se situe dans le cadre de la résilience, car il ne s’agit pas de revenir vers quelques formes anciennes, mais après le constat des confusions qui règnent, rebondir en réintroduisant les principes fondamentaux de l’art, pour retrouver tout ce qui fait que l’art possède des particularités dans sa structure qui le distingue de tout autre objet. »
Le livre présente les travaux de 60 artistes du Mouvement international Art Résilience, qui possèdent tous leur expression particulière, mais parallèlement toutes ces œuvres répondent à l’exigence de qualité nécessaire à l’existence d’une œuvre d’art : originalité, authenticité, cohérence, sens, esthétique constitutive, qualité technique.