Vendredi 22 mars, la route de la liberté, la première en France, portée par l’association les Chemins de la liberté, était inaugurée de belle manière devant un nombreux public. Le temps était de la partie, ciel bleu sans nuages et soleil généreux.
Une sculpture monumentale due à l’artiste commingeois Philippe Balard
On ne peut pas rater le départ de la Route de la liberté après le rondpoint du Bazert. Côté Bazert, une borne avec l’indication pont du Roi 30km. De l’autre, une sculpture à la fois monumentale et légère représentant un oiseau, symbole de la liberté. Cette sculpture a été réalisée par l’artiste commingeois Philippe Balard et imaginée par l’infographiste William Meyer. C’est un hommage aux enfants, femmes et hommes qui ont traversé les Pyrénées pour être libres. Elle est réalisée en dentelle d’inox et composée d’environ 1 400 petits oiseaux soudés les uns aux autres. Symbole encore avec la plantation par les enfants des écoles de deux oliviers. Symbole toujours avec l’envol de dizaines de pigeons par les Messagers Saint-Gaudinois. Ces symboles ont un dénominateur commun : le mot Liberté.
Et dans toutes les prises de parole, on retrouvait ce mot, Liberté.
Dans sa prise de parole, le président des chemins de la liberté, Jacques Simon, revenait sur ce projet à 87 000€ financé à 20% par l’association. « Un projet qui a connu les affres de l’administration et qui m’a fait passer de nuits blanches. Il a pu se concrétiser grâce aux soutiens des deux sous-préfets de Saint Gaudens, Marie-Paule Demiguel et Jean-Philippe Dargent. » Il remercie tous les financeurs : l’Etat, la Région, le Département, le PETR et la CC Pyrénées Haut-Garonnaises. Tout au long de cette route de la liberté, la signalisation est représentée par des totems. Particulièrement sur l’aire de covoiturage de Gourdan-Polignan et sur les aires de repos de Fronsac et du plan d’Arem et du Serrial à Fos. Cette route de la liberté dessert les sites mémoriels relatant les différents combats et évènements s’étant déroulés durant la seconde guerre mondiale. Elle permet également d’accéder aux différents chemins de liberté franchisant les Pyrénées centrales.
« J’ai une pensée pour tous ces jeunes qui sont rentrés en résistance en rejoignant les maquis, nombreux dans le secteur…/… Enfin, gardons à notre esprit cette phrase : ils rejoignirent au péril de leur vie les Forces Françaises Libres pour notre Liberté. »
Une classe du lycée Paul Mathou et l’école de Saint Bertrand : Saint Martin étaient présentes.
De nombreux élus avaient fait le déplacement. Dix-huit porte-drapeaux, dont certains jeunes, étaient là pour ce devoir de mémoire.
Les personnalités présentes :
Joël Aviragnet, député de la 8ème circonscription – Patrice Rival, vice-président du conseil départemental, représentant le président Vincini – Sonia Beyron, coordonnatrice Mémoire et Communication chez Office National des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre, représentant le Préfet et le sous-préfet – colonel Bruno Cachau, délégué militaire départemental adjoint pour la Haute-Garonne – Alain Puente, président de la CC Pyrénées Haut-Garonnaises – Andreu Cortes Labrid, conseiller du Val d’Aran.
La cérémonie suivait un protocole bien précis et commençait par le chant des partisans entonné par le chœur d’hommes, les Copains d’abord. Ceux-ci revenaient d’ailleurs à plusieurs reprises et terminaient la cérémonie par la Marseillaise.
Des lycéens de Paul Mathou lisaient poème et texte, relatifs à la Liberté.