Ce jeudi 21 mars, les communistes du Comminges ont lancé la première des dix rencontres publiques prévues dans le département pour la campagne européenne de la liste «Gauche unie avec le monde du travail».
La liste, menée par Léon Deffontaines, 28 ans, ancien secrétaire national du mouvement des jeunes communistes, est composée d’un tiers de membres de partis de gauche (Gauche républicaine et socialiste, Engagement, radicaux de gauche, ex LFI), d’un tiers de syndicalistes de tous les secteurs, d’un tiers de dirigeants du PCF.
Aurore Artigue, candidate des Hautes Pyrénées: «les priorités de la campagne sont sur la défense des droits sociaux, et des services publics».
«La seconde grande priorité, notamment des jeunes, dit Emma Save, actuelle secrétaire départementale des jeunes communistes, c’est la paix. Les jeunes ne veulent pas la guerre, ils ne veulent pas que l’argent public paie des bombes qui vont s’écraser sur des civils mais qu’il serve à la formation, à la transition écologique. Nous voulons un traité de paix qui assure la neutralité de l’Ukraine. Un jour ou l’autre il faudra négocier, n’attendons pas que des milliers de gens meurent encore.
Nous voulons que l’Europe pèse pour un cessez-le-feu durable à Gaza et en Cisjordanie et reconnaisse l’État de Palestine».
Corinne Marquerie explique que le choix de commencer le cycle des rencontres publiques dans les terres du Comminges prend en compte une autre question prioritaire, celle de l’agriculture que «nous voulons, en France et en Europe». Jean-Claude Lajous, membre de la commission nationale agriculture du PCF: pour «une agriculture qui serve à nourrir les populations et non les méthaniseurs, une agriculture à taille humaine protégée par une PAC dont on doit revoir les critères de répartition, une agriculture qui permet aux paysans d’avoir des revenus dignes avec l’encadrement des marchés et des traités commerciaux». (Extrait communiqué PCF).