Une belle cérémonie le 7 de ce mois et beaucoup d’émotion lors de l’hommage à Paul Mathou dans le lycée éponyme.
La cérémonie d’hommage à l’ancien élève, résistant fusillé le 8 avril 1944, il y a 80 ans à Toulouse s’est déroulée dans le recueillement et la dignité. Celle-ci avait été reportée pour cause de vacances scolaires à la date de l’anniversaire.
Associations, élèves, professeurs, personnel : tous présents
A noter la présence de Jacques Dahan, délégué des procureurs de la République de Toulouse et Saint-Gaudens. Etaient également présents, Jean Salnikoff, Président des Médaillés Militaires de la Haute-Garonne et Président de l’Amicale des anciens du lycée, de Jean Pierre Blanc, Président des médaillés de la résistance, de Jacques Simon, Président des anciens Combattants Maginot et de l’association chemin de la liberté. Participaient aussi, René Auhier, Président du Souvenir Français du Comminges et leurs porte-drapeaux. A 11 heures, tous les élèves de l’établissement entourés de leurs professeurs, des CPE et agents étaient présents avec les membres du bureau de l’Amicale des anciens du lycée.
Les derniers mots de Paul Mathou lus par des élèves
Après la remise au Proviseur François Pahin d’un diplôme d’honneur du Souvenir Français pour le lycée, Jean Salnikoff rappelait brièvement la vie de Paul Mathou.
Avec beaucoup de compassion, l’assemblée émue écoutait ensuite, deux élèves lire les derniers mots qu’il avait pu écrire à ses parents avant qu’il ne soit fusillé avec huit autres jeunes résistants, dans les fossés de Bordelongue à Toulouse, un an avant la fin de la guerre.
Des applaudissements retentissaient avec beaucoup d’émotion.
Une gerbe était déposée par le Proviseur et le Président de l’Amicale, accompagnés des deux élèves qui ont lu la lettre de Paul Mathou .
La deuxième guerre mondiale connue par une majorité de jeunes
Après la sonnerie aux morts et la minute de silence tous les présents chantaient ensemble la Marseillaise.
Selon l’IRSEM, une étude récente ( Numéro 116 du Avril 2024), sur les jeunes et la guerre , la majorité (6 sur 10 ), citent la deuxième guerre mondiale comme celle qu’ils connaissent le plus. Pour eux , le premier vecteur de connaissance est l’école, bien avant les films, les médias ou le témoignage des proches.
Ce 7 mai 2924 le lycée polyvalent Paul Mathou était bien dans son rôle de passeur de mémoire.