Cocagne Haute-Garonne : Appel à la mobilisation ce jeudi 16 mai pour sauver 140 emplois

Des emplois menacés à la Ferme de Cléjust
Des emplois menacés à la Ferme de Cléjust

Ce vendredi 17 mai, la flamme olympique traversera la Haute-Garonne pour le plus grand plaisir de tous. Et pourtant, c’est une toute autre flamme que Cocagne Haute-Garonne s’apprête à défendre ce jeudi 16 mai. Ce groupement, qui œuvre depuis plus de 15 ans pour l’insertion des personnes en difficulté à travers le maraîchage biologique, a été privé de subventions européennes, essentielles à son équilibre. Et de fait se retrouve en danger.

Au total ce sont 140 personnes qui risquent dès juillet de se retrouver sans emploi dont 100 personnes en situation de précarité qui se retrouveront sans accompagnement (parcours de retour à l’emploi et/ou accès à une alimentation de qualité) et 1200 foyers qui ne recevront plus leur panier de légumes bio hebdomadaire. « Face à l’absence de réponses concrètes après 4 mois de sollicitation de nos partenaires publics traditionnels, Cocagne Haute Garonne appelle à la mobilisation toutes celles et ceux qui pensent que les structures qui œuvrent pour un monde plus juste et durable méritent encore d’exister ! »

Ce jeudi 16 mai, Cocagne Haute-Garonne empruntera le même parcours que la flamme olympique :

  • A 9H à Saint-Gaudens devant la sous-préfecture et devant l’hôtel du département
  • A 11H30 à Muret devant la sous-préfecture
  • A 15H à Toulouse aux Halles de la Transition

« Vous pouvez aussi signer la pétition : https://chng.it/xRWqmv7zrw  ou écrire au Préfet de Région, à votre conseiller départemental et au Président du Département, à vos députés et sénateurs et aux candidats aux élections européennes. N’hésitez pas à relayer notre inquiétude sur les réseaux sociaux sur Facebook (cocagnehautegaronne) ou Instagram (cocagnealimenterre). Cocagne AlimenTerre et les 4 Jardins de Cocagne de Haute-Garonne proposent chaque jour du travail, un accompagnement et des formations à des personnes en difficulté. Ces organismes à but non lucratif participent à la transition écologique et à la résilience alimentaire de notre département : maraîchage bio, espaces verts, accessibilité alimentaire, circuits-courts… Notre flamme ?   Entreprendre pour un travail émancipateur, pour une alimentation saine accessible à toutes et tous. Alors que nos actions répondent à des enjeux sociaux et écologiques majeurs, les coupes drastiques et rétroactives de leur financement par le fond social européen risquent d’aboutir dès cet été à la fermeture de nos organismes avec le licenciement de plus de 140 salariés et l’arrêt de nos livraisons hebdomadaires de légumes bio dans 40 communes du département (dont 30% distribués à tarif solidaire). En 20 ans, cette situation est inédite. A l’approche d’élections européennes à fort enjeu agricole, à l’heure où notre Parlement s’apprête à voter une loi sur la souveraineté alimentaire, et alors que le changement climatique accroît les menaces sur notre capacité à nous nourrir, peut-on fermer les yeux ? Pour nous permettre de poursuivre notre action en faveur d’une transition écologique rapide et d’une justice sociale, il est encore temps d’agir. Nous avons proposé des solutions depuis 4 mois aux pouvoirs publics mais sans réponse concrète à ce jour. Maintenant nous avons besoin de vous pour que cela change. Non, les jeux ne sont pas faits ! »

 

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