Dans les jardins de la mairie de Valentine ce vendredi 4 juin 2024, dernier rassemblement d’électeurs commingeois et savésiens avant le deuxième tour des élections législatives, autour de Joël Aviragnet candidat socialiste du Nouveau Front Populaire accompagné de son suppléant Loïc Gojard, de Carole Delga sa directrice de campagne, d’Annabelle Fauvernier pour Les Écologistes et de Pierre Lacaze pour le PCF, avec aussi la présence de Sébastien Vincini, président du conseil départemental.
Joël Aviragnet a stigmatisé ce que Sébastien Vincini a appelé «l’imposture sociale» du Rassemblement national, avec Jordan Bardella «ce menteur inexpérimenté qui renie ses promesses et qui ne maîtrise pas un seul dossier».
Joël Aviragnet a livré une rude charge contre le Rassemblement national (qu’il appelle Front national): «le Front national, c’est mensonges sur reniements. Ils prétendent agir pour le pouvoir d’achat des français, ils ont voté contre la hausse du smic, contre l’indexation des salaires sur l’inflation, contre le blocage des prix des produits essentiels.
Ils disent vouloir défendre les services publics dans nos territoires, où étaient-ils quand les écoles dans nos villages étaient menacées de fermeture, quand nous nous mobilisions devant l’hôpital de Saint Gaudens? Ils promettent de lutter contre les déserts médicaux, ils ont voté contre la régulation de l’installation de médecins dans les territoires. Nous faisons quoi, nous, ici, sans médecins?
Ils parlent d’insécurité mais où était leur candidat, quand nous nous mobilisions devant le commissariat, lorsque nous demandions un juge pour enfants au tribunal de Saint Gaudens?
Ils devaient abroger l’injuste réforme des retraites. Après leur accord avec Eric Ciotti, ils veulent que les français travaillent jusqu’à 66 ans.
Ce sont des menteurs. Ils se servent du malheur et du désespoir des gens pour ensuite les tromper. Ils n’ont pas de parole et de ce fait, ils sont dangereux».
Joël Aviragnet a sévèrement égratigné Emmanuel Macron qui «a mené une politique injuste, brutale, parfois autoritaire. Il a ruiné nos services publics, creusé les inégalités, méprisé les territoires ruraux et ses habitants. Il s’est attelé pendant sept ans à placer comme sa seule opposition le Front national, Le Pen et Bardella. Il est de mon devoir de rappeler que le Front national ne représente pas l’alternance tranquille qu’il prétend incarner. Depuis le 9 juin la tension monte dans le pays»
Joël Aviragnet a rappelé «comme député, j’ai défendu nos écoles menacées de fermeture, à Couret, à Mane, à Huos, à Aurignac ou à Cazères.
J’ai soutenu nos agriculteurs lors de la crise de la MHE (Maladie Hémmoragique Epizootique) et lors de leur mobilisation l’hiver dernier, en interpellant le premier ministre et en le convaincant de venir les rencontrer sur l’autoroute.
Je me suis battu auprès de l’Agence Régionale de Santé pour défendre les budgets de nos établissements hospitaliers à Saint Gaudens, à Luchon et à Salies.
Avec la Région, nous avons mis en place la gratuité des ordinateurs pour les lycéens, la gratuité des transports publics pour les 12-26 ans.
Nous avons mis en place l’aide à l’installation des jeunes agriculteurs qui veulent reprendre une exploitation agricole.
Nous avons permis la réouverture prochaine de la ligne Montréjeau-Luchon.
Nous avons participé à la création de maisons de santé pluridisciplinaires».
Joël Aviragnet a conclu «notre responsabilité est immense, tous les républicains du Comminges et du Savès, tous les démocrates attachés à la liberté, à l’égalité, à la fraternité, à la laïcité doivent nous rejoindre.
Tous ne sont pas d’accord avec les idées que je porte. Je suis de gauche et je le resterai. La démocratie, c’est protéger le droit au désaccord et il serait remis en cause dimanche, si le Front national l’emporte.
Nous avons un combat de valeurs à mener. Il faudra des députés expérimentés et solides, de gauche comme de droite, pour affronter une majorité d’extrême droite, pour l’empêcher de remettre en cause notre constitution et nos acquis sociaux fruits de décennies, voire de siècles de luttes.
Je ne suis pas le candidat d’un parti ou d’un camp politique, je suis le candidat d’une République gravement menacée dans ses valeurs, je suis le candidat de tous les démocrates de la 8ème circonscription de la Haute Garonne. Si je suis réélu, je continuerai à travailler avec toutes les entreprises, toutes les associations, et tous les élus, de gauche comme de droite, pour l’avenir de notre territoire.
A l’Assemblée nationale, je m’engage à protéger votre pouvoir d’achat, à me battre pour nos services publics, à garantir la liberté pédagogique des enseignants, à défendre nos liberté publiques dont la liberté d’expression, à être un rempart contre toutes les haines et toutes les discriminations.
Dimanche nous avons à faire un réel choix de société».