Peintre Toulousain Alain Casado, Président de la Société des Artistes Méridionaux, expose à Luchon.
Le lundi 29 juillet 2024 à 18H00 aura lieu le vernissage en présence de Monsieur Éric Azémar, Maire de Bagnères de Luchon, de Madame Marie Dominique Guiraud, Adjointe à la Culture, de Madame Christine Escoulan, Adjointe au Maire de Toulouse et de Monsieur Alain d’Haene, Président de l’Association « Les Amis de l’Eglise de Cazeaux de Larboust. »
Au cours du vernissage, un récital sera donné par des amis de l’artiste, Brigitte Balleys, Cantatrice mezzo-soprano suisse et Laurent Martin, Pianiste concertiste.
- Exposition du 29 juillet au 09 août 2024. 50% des ventes seront versées au profit de l’Association « Les Amis de l’Église de Larboust » pour aider au financement de la restauration des fresques de l’église.
Alain Casado nous résume en quelques mots les soixante-quinze œuvres présentées :
Le Tintoret disait toujours : « Qu’imiter la nature ne signifiait nullement en reproduire fidèlement les formes, mais s’accorder à son souffle, en épouser le mouvement. »
C’est effectivement ce que j’essaie de faire dans la lignée des peintres impressionnistes, nabis et fauvistes en prenant pour partie de faire rayonner la couleur pour laisser ruisseler la grâce. Une démarche qui demande ce qu’il faut de véracité afin qu’elle existe dans les yeux d’autrui. J’utilise souvent diverses techniques : des empâtements en papier, de la peinture étirée en copeaux mélangée avec de la peinture fraîche, des mortiers colorés. Mes sujets sont traités de manière suggestive, et les couleurs se multiplient au gré des ombres portées et diffusées par la lumière sur les reliefs. Ces crépitements de touches chromatiques sont toujours en harmonie avec l’ensemble du tableau. Comme le disait Cézanne : « C’est comme si chaque point du tableau avait connaissance de tous les autres. » Les contrastes colorés assurent l’harmonie et représentent l’impression d’un combat latent mais bien présent. Mon travail s’inscrit dans la science du « faire », du doute et du « refaire ». Le plaisir de créer est inégalable, le doute nous rend vulnérable, humble mais aussi perspicace et audacieux. Refaire, c’est vaciller dans l’harmonie retrouvée, c’est dompter l’inconnu qui se cache en soi. Je souhaite offrir quelque chose à voir, non pas à comprendre pour être vu. Quelque chose à recevoir, à s’approprier, puis à restituer ou laisser filer. L’œuvre reste éternellement ouverte.