L’association Tour Art Collectif en partenariat avec la mairie de Rieux-Volvestre a présenté sa 13e édition des Théâtrales en ce premier week-end du mois d’août.
Succès de cette belle édition où le public s’est encore élargi.
C’est sur la scène du théâtre à l’italienne de la Tourasse, qu’étaient proposées des lectures musicales. Martine Tatger de la librairie de Cazères
Des livres et Délices était accompagnée en musique par Tomas Jimenez.
Au programme aussi, textes et mise en scène dans le cadre d’un agréable jardin arboré : “La Vie est un voyage”, de Sonia Rieu aux sons des musiques de Patrice, Dominique et Christophe.
En fin d’après-midi, la compagnie Elefanto a ensuite mené le public dans les ruelles de Rieux : une déambulation « Clowns, c’est Rieux » enchaînant des pauses musicales où les clowns ont fait vivre des moments inattendus, comiques et acrobatiques dans des lieux patrimoniaux du village médiéval.
Quant à la soirée du samedi, elle a fait place au théâtre avec la pièce « Georges et Georges » d’Éric-Emmanuel Schmitt. Drôleries, quiproquos, coups de théâtre se sont succédés. Le spectacle affichait complet pour ces grands moments d’hilarité et de détente bienvenus.
Enfin le dimanche soir, une interprétation par Paolo Croco de la pièce “Le Souffleur”, présentée en off au festival d’Avignon. Un seul en scène, hommage à ces hommes de l’ombre que furent les souffleurs au théâtre. De la poésie et de l’humour, des effets d’ombre et de lumière et plus largement une interrogation sur le sens du théâtre…
Dans une température agréable, le cadre du parc a invité à des moments de convivialité dans une ambiance dansante, twist ou rythmes jazz, bossa et sonorités métissées.
Vivement la prochaine édition pour un nouvel hommage au spectacle vivant, au spectacle de rue auquel le public venu nombreux a montré son attachement.
Et selon Paolo Croco s’adressant aux spectateurs en fin de spectacle, “Le théâtre, c’est une explosion d’émotions, rien ne peut le remplacer… Merci à vous pour votre présence car le théâtre a besoin de vous, public, pour exister…”