Ce samedi matin 24 août, un concours de chevaux de trait, le deuxième du nom, se déroulait dans un pré face au stade de rugby. « S’il y a des chevaux de trait aujourd’hui, c’est grâce à la filière viande », confie le secrétaire de l’AECT31 (Association des éleveurs de chevaux de trait de Haute-Garonne), Patrick Larrieu. Le Président étant Denis Loubet.
Quatre races étaient représentées ce matin : Comtois – Ardennais – Breton et Percheron.
Il s’agissait de pouliches et de juments suitées, vingt-quatre au total. Sur le Comminges et la montagne, on peut estimer à 200 environ le nombre de chevaux de traits. Certains sont en estive.
Ce concours était sélectif pour le concours régional qui se déroulera durant les Pyrénéennes de Saint-Gaudens du 19 au 22 septembre.
« Les chevaux de trait reviennent en force », lâche Patrick Larrieu. « On les voit de plus en plus pour le débardage du bois, l’entretien des vignes, le ramassage des ordures ménagères dans certaines villes ou encore attelés à des calèches pour des promenades. »
A l’image d’Éric Sobrévilla de Miramont de Comminges qui élève une douzaine de Comtoises.
« Ce n’est pas pour la viande, mais pour le travail. Une de mes pouliches va partir pour le Mans où elle tirera une charrette. »