Plainte contre les abattoirs de Boulogne-sur-Gesse : La Préfecture de la Haute-Garonne publie un communiqué

La Préfecture a réagit à la plainte de L214 contre les abattoirs de Boulogne en publiant un communiqué de presse. (photo archives)
La Préfecture a réagit à la plainte de L214 contre les abattoirs de Boulogne en publiant un communiqué de presse. (photo archives)

Le site de Boulogne-sur-Gesse des Abattoirs du Comminges est sous le coup d’une plainte pour mauvais traitements, déposée jeudi 29 août 2024 par l’association L214. La Préfecture publie ce vendredi 30 août un communiqué de presse relevant d’une part l’aspect illégal de la vidéo tournée par l’association au sein de l’abattoir, et d’autre part les actions de contrôles mises en place sur cet établissement.

« Vidéo tournée illégalement dans l’abattoir de Boulogne-sur-Gesse

Les services de l’État ont pris connaissance hier d’un montage vidéo capté de façon illégale dans l’abattoir de Boulogne-sur-Gesse et publié sur le site internet de l’association L214.

Pour rappel, cet abattoir a fait l’objet d’une suspension d’agrément sanitaire et d’un arrêté de suspension d’activité par le Préfet de la Haute-Garonne le 9 avril dernier, pour des manquements portant sur l’hygiène, le respect de la protection animale et la règlementation environnementale. L’abattoir a cessé son activité pendant cinq semaines et a mis en œuvre des actions correctives. La reprise d’activité a été autorisée le 15 mai.

Les services de l’État en la Haute-Garonne ont maintenu leur vigilance sur cet établissement. Ainsi, Pierre-André Durand, préfet de la Haute-Garonne, a souhaité diligenter un nouveau contrôle approfondi, conduit en juillet par des experts nationaux de la DGAL, la Direction Générale de l’Alimentation, dont les premières conclusions ont été communiquées à l’exploitant. Les anomalies de fonctionnement de l’abattage des porcs font l’objet d’échanges avec l’exploitant. Un contrôle renforcé est également mis en place pour vérifier la bonne maîtrise de la protection animale sur le site.

Une enquête judiciaire étant en cours, les services de l’Etat ne pourront apporter aucun commentaire sur les images publiées. »

Mots-clés :

Articles en relation :

Derniers articles

Ne manquez plus un article :