Montréjeau/Aspret Sarrat : Une nouvelle vie pour une zone humide à Aspret Sarrat

Crédit photo : AREMIP

Communiqué de l’AREMIP

Ce samedi 31 août, l’association AREMIP organisait la visite d’une zone humide qu’elle a acquise récemment sur la commune d’Aspret Sarrat. Une vingtaine de personnes se sont retrouvées sur le site avec Lydie Nogues, maire d’Aspret-Sarrat et. Jean-Michel Fabre, vice-président du Conseil départemental 31, en charge de la bifurcation écologique.

L’atténuation des risques d’inondation grâce aux zones humides

La montée sur la parcelle a été l’occasion pour les salariés de l’association de présenter les espèces emblématiques du site, dont la gentiane pneumonanthe, plante hôte d’un papillon devenu très rare l’Azuré des mouillères. Ce papillon longtemps observé sur le site mais qui a disparu après un débroussaillage fait à la saison de la ponte, à l’occasion d’une course de VTT.

Cette visite de zone humide a aussi été l’occasion de rappeler les services rendus par ces milieux, en termes de régulation des flux hydriques et d’atténuation des risques d’inondations et d’épuration des eaux.

Un conservatoire départemental des zones humides

Jean-Michel Fabre a repris ces arguments en expliquant que toutes les zones humides, même les plus modestes, doivent être préservées. Il a présenté le Conservatoire Départemental des Zones Humides, créé suite à une proposition d’un panel citoyen du territoire Garonne amont. Ce conservatoire permet la protection de zones humides en finançant des travaux de restauration et de gestion des zones adhérentes.

Annie Barthier, présidente de l’AREMIP, a rappelé les liens de l’association avec cette zone humide. Celle-ci était suivie depuis les années 90 par un adhérent de l’association, M. Mary, qui observait l’Azuré des mouillères et le milieu qui l’abritait. Des chantiers ont pu être réalisés, avec des étudiants de BTS Gestion et Protection de Masseube, afin de maintenir le milieu ouvert et favorable.

Acquisition de parcelles pour préserver ces zones humides

La volonté est de pouvoir mieux gérer la zone. Pour cela l’association a choisi d’acquérir les parcelles, grâce à un financement de l’Agence de l’Eau Adour Garonne. Ainsi, un plan de gestion va être établi et des travaux plus ambitieux pourront être menés.

Lydie Nogues s’est réjouie de l’acquisition de cette zone humide par l’AREMIP qui va permettre de la gérer et de la préserver. Elle a rappelé qu’il y a quinze ans, quand les élus avaient appris l’existence de cette zone humide et du papillon, les réactions avaient été des sourires sceptiques mais qu’aujourd’hui les mentalités ont évolué et tout le monde a pris conscience de la nécessité de préserver ces zones humides.

C’est autour du pot de l’amitié, pris à l’ombre des arbres, que se sont poursuivis les échanges.

Cette journée marque le début d’une meilleure gestion de la zone avec le soutien de la mairie et du Conseil Départemental.

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