Effondrement d’un pan de mur à Montréjeau : le maire communique

Effondrement d’un pan de mur à Montréjeau
côté du du Barry

Suite à l’effondrement de l’immeuble au 49 rue du Barry, le maire Eric Miquel tient à apporter des précisions sur la chronologie des évènements.

Petite République s’était fait l’écho de cet accident (https://www.petiterepublique.com/2024/09/02/montrejeau-effondrement-dun-pan-de-mur-dun-immeuble/), qui n’a fait, fort heureusement, aucun blessé.

Communiqué reproduit in extenso.

« L’effondrement a eu lieu dimanche 01 septembre aux alentours de 14h30. L’appel de riverains à la gendarmerie en fin de journée et à l’appel des pompiers a déclenché l’appel sur le portable d’astreinte vers 19h00.

Les élus d’astreinte se sont rendus sur place et ont pris les premières mesures pour trouver des hébergements pour les personnes que les pompiers nous demandé d’évacuer et de reloger.

DIMANCHE SOIR :

–          9 bâtiments concernées

–          8 foyers évacuées + Groupama

–          4 personnes relogées à l’hôtel de la demi-lune à Lannemezan. Pris en charge par la mairie pendant 3 nuits.

LUNDI :

Mise en place de la procédure d’URGENCE IMPERIEUSE.

Recherche d’un expert qui est passé faire les premières constatations à 17 heures.

Nous avons reçu l’ensemble des locataires et propriétaires afin de leur expliquer le déroulé de la procédure.

Recherche sur cadastre des propriétaires et locataires. Vérification que le gaz été bien coupé sur cet immeuble.

Nous avons organisé avec les pompiers un retour dans leur appartement pour récupérer des effets personnels.

Nous avons pris contact avec le propriétaire de la maison effondrée pour lui signifier la situation.

MARDI :

Suite à la réception de l’attestation de l’expert prise de l’Arrêté de Péril avec interdiction d’habiter pour les logements dans le périmètre. (9 LOGEMENTS)

L’ensembles des pièces ont été transmises aux locataires et aux propriétaires afin de signaler la situation a leur assurance.

Nous avons mis en place la procédure en référé au Tribunal.

Aide à la recherche de logements pour les sinistrés.

Recherche d’entreprise pour effectuer rapidement les travaux de Sécurisation et de Démolition.

Première visite de chantier mardi soir

Attente de premier chiffrage.

MERCREDI :

Nous avons proposé aux propriétaires une solution de relogement pour tous.

Coupure du gaz dans tout l’ilot.

Prise de contact avec un avocat pour autorisation de démolition.

JEUDI :

Nous avons eu un rendez-vous avec l’avocate afin de déposer une procédure accélérée au fond au tribunal de Saint Gaudens.

Nous avons tenté à plusieurs reprises de reprendre contact avec le propriétaire de l’immeuble sans succès.

Nous avons procédé avec un adjoint à 17h30 à l’organisation d’un retour dans les appartements et dans l’agence Groupama pour récupérer matériel, habits, dossiers (sous protection et en coordination avec les sapeurs-pompiers de Montréjeau).

Cette procédure a été compliquée car il a fallu obtenir l’accord de la direction du SDIS31.

VENDREDI :

Nous avons organisé une visite en sécurité du rez de chaussée de l’immeuble du 51 afin de pouvoir établir des estimations de coûts de sécurisation et démolition.

Nous avons transmis l’information prévue dans la procédure aux bâtiments de France.

Nous avons réussi à joindre le propriétaire.

Nous l’avons reçu avec deux adjoints en mairie à 15h en compagnie de la brigade de gendarmerie de Barbazan.

Je lui ai remis en main propre contre signature l’ensemble des documents qui lui avait été adressés en RAR et qu’il n’avait pas retirés.

Après échange avec lui il nous a confirmé ne pas avoir d’assurance propriétaire sur cet immeuble.

Je l’ai informé que je lui transférerai les divers coûts dès que les entreprises me les auront remis.

J’ai demandé au président du Département de bien vouloir intervenir vers le SDIS31 afin d’obtenir la possibilité de continuer au moins une fois par semaine l’accès à leurs appartements pour les personnes qui en auraient besoin sous protection des pompiers.

Je rappelle que l’accès à l’ensemble de ces logements est strictement interdit car le risque est très important en cas de poursuite de l’effondrement de la maison concernée. »

La facture risque d’être salée, près de 500 000€. Qui va payer ?

 

 

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