Cazères : Projection-rencontre avec Cécile Mavet réalisatrice de « Wild Women »

Mavet développe un cinéma de l'intériorité qui invite à une expérience à la fois sensorielle et existentielle
Mavet développe un cinéma de l'intériorité qui invite à une expérience à la fois sensorielle et existentielle

Ce vendredi 13 septembre 2024 à 20h30, les amis du cinéma des Capucins organise la projection du documentaire « Wild Women » suivie d’une rencontre avec la réalisatrice Cécile Mavet.

Synopsis : Une cinéaste se retire pour six mois dans une cabane d’ermite en pleine forêt, coupée du monde et de ses moyens de communication. Grâce aux paroles de quatre femmes qu’elle a filmées précédemment, et qui ont toutes consacré leurs vies à différentes formes de spiritualité, elle s’engage dans une mystérieuse aventure intérieure, aux confins de la solitude et de la nature.

Cécile a grandi entre la France et les États-Unis. Contemplative dès son plus jeune âge, touchée par l’art et la beauté, elle chemine tout d’abord dans des études littéraires à la Sorbonne avant de réaliser ses premiers court-métrages. C’est à l’âge de 23 ans, alors qu’elle a intégré l’Institut des Arts de Diffusion (IAD) en Belgique, qu’elle prend conscience de l’appel spirituel qui l’anime. Elle décide d’en faire le sujet de son film de fin d’étude, L’Appel (2011, fiction, 19mn) qui connaît une renommée internationale et remporte de nombreux prix.

Elle s’engage alors dans un projet au long cours, en partant à la rencontre de femmes ayant consacré leur vie à la spiritualité. Cette aventure initiatique d’une dizaine d’années, où elle mêle sa propre recherche intérieure et son travail de cinéaste, aboutira à la réalisation de son premier long métrage Wild Women (2022, documentaire, 90mn). Sélectionné dans différents festivals internationaux, celui-ci connaît un parcours exceptionnel dans les salles de cinéma en Belgique et semble rencontrer les attentes d’un public en quête de sens et de liberté intérieure. Dans la lignée de cinéastes comme Robert Bresson, Naomi Kawase, et Terrence Malik, Cécile Mavet développe un cinéma de l’intériorité qui invite à une expérience à la fois sensorielle et existentielle, pour faire « frémir l’eau dormante à l’intérieur d’un coeur » (Alain Cavalier) et rendre visible l’invisible.

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