Cathy Barbarot ne pensait pas un jour être retenue pour arbitrer une rencontre de tennis aux JO ! Ce rêve tout éveillé a débuté en février 2024 lorsque la FFT l’a contactée pour lui signaler qu’elle était retenue pour arbitrer des matches de tennis fauteuil aux jeux paralympiques. C’est ainsi que du 27 août au 7 septembre elle s’est retrouvée immergée dans cette atmosphère bien particulière au cœur même des JO.
Tout est minutieusement programmé…
Un quotidien avec un emploi du temps bien précis. Départ à 10 h, du village olympique pour rejoindre Roland Garros à l’aide de navettes quotidiennes. Ce village véritable ville dans la ville s’étend sur 46 ha. 9000 athlètes paralympiques, 45 000 bénévoles…. et 6 ha d’espaces verts avec ses 9000 arbres plantés. Parmi les 62 arbitres français retenus Cathy était l’une des 9 arbitres d’Occitanie. Tout est étudié pour le confort de chacun jusqu’à cette petite surprise bien originale : des purificateurs d’air parfois visibles, en forme de soucoupes volantes sont installés entre le village et l’autoroute pour filtrer les particules fines polluantes de l’autoroute A 86 ! Une organisation sans faille et l’immense bonheur et privilège d’être au cœur de l’action!
Les journées sont bien remplies avec 4 à 5 matches par jour à arbitrer soit des simples garçons ou filles sans compter les doubles. Les temps de repos entre les matches ne laissent que peu de répit mais le plaisir d’officier sur les courts de Roland Garros font oublier les fatigues du moment. Tout était calculé pour le confort des athlètes et encadrants.
Le soir retour au village aux environs de 22 h. Les nuits sont courtes mais le plaisir renouvelé. Au milieu même de ce village, véritable tour de Babel où chacune des délégations à son bâtiment attitré, la sécurité et le calme règnent. Ici Cathy était juge de ligne. Elle connaît pour y être déjà venue arbitrer. Mais là, ce sont les jeux paralympiques! Un évènement dans une vie. Encore sur son petit nuage Cathy a pris une belle leçon de vie au quotidien où les exploits n’étaient pas que sur les courts. Des symboles de courage qui nous encouragent à plus d’humilité.