Cette semaine, Petite République vous emmène dans le charmant petit village de Burgalays pour un circuit alternant forêt et vues dégagées sur les Pyrénées toutes proches.
Burgalays est un petit village situé à 666 mètres d’altitude à deux pas de Cierp-Gaud et de Marignac. Est-ce parce que le chiffre 666 est celui du diable qu’il y a deux chapelles et une église ? Nous n’en savons rien.
Avant de monter au village, arrêtez-vous à la chapelle saint André. C’est un monument de style roman commingeois datant du 12e siècle. Devant la porte, levez les yeux pour admirer le tympan en marbre blanc, authentiquement pyrénéen. Vous pourrez observer une croix, un chrisme ainsi qu’un monogramme du christ. Cette chapelle est malheureusement fermée au public.
La randonnée débute au parking situé à côté d’une statue en marbre de Saint Béat. Le sentier est balisé en jaune. Environ 7km de pistes ou de sentiers bien entretenus. 650m de dénivelé+. Bonnes chaussures et bâtons recommandés. Sur votre parcours, de l’eau partout. Attention : en période d’estives, tenez votre chien en laisse et refermez les différentes barrières que vous rencontrerez sur votre chemin.
Suivre la direction Souesté. Vous allez passer près d’une jolie cascade sur votre droite. Le sentier se rétrécit et grimpe avant d’arriver à la chapelle de Souesté. Fermée elle aussi. Cette chapelle dédiée à Marie, se trouve sur la commune de Cierp-Gaud. De nombreuses légendes lui sont attribuées. Une procession et une messe sont organisées les premiers dimanches de mai et de septembre.
Au carrefour au-dessus de la chapelle, prenez à droite le sentier qui vous emmène aux granges de Lespiade. Après un dernier raidillon, vous arrivez à une piste forestière, prenez à droite. Sur cette piste, vous traverserez un passage canadien. A un embranchement (cabane sur votre gauche), prenez le chemin qui descend à droite. Il est majoritairement pavé et vous ramène à Burgalys. Au centre du village, l’église Sainte Colombe, ouverte. Elle date du XIIème au XVème siècle et du XIXème siècle. A gauche de la porte d’entrée et placé dans le mur d’une maison, un petit linteau où sont représentées une rosace et une fleur de lys. Il serait daté du XVème siècle.