Muret : Marché aux fleurs et aux plantes contre la 3° prison

Les responsables de CESAAM

Pour la seconde année, l’association CESAAM, en partenariat avec le collectif des Riverains et la LDH, organise une foire aux plantes/marché de producteurs locaux.

Cela se tiendra sur les Allées Niel à Muret le dimanche 20 Octobre de 10h à 17h.

Ce sera à nouveau l’occasion de se réunir afin d’informer les citoyens de l’avancée de notre combat commun.

Une restauration sur place sera possible, des animations musicales et théâtrales vous y attendront.

« Nous, citoyennes et citoyens du Muretain et au-delà, le collectif des riverains et la Ligue des Droits de l’Homme sommes fermement opposés au projet gouvernemental de la construction d’une 3ème prison sur la commune de Muret. »

Ce projet prévoit, à Muret, un établissement de 600 places, véritable usine carcérale.

Ce projet serait implanté sur une zone agricole protégée, classée Natura 2000, entraînant la bétonisation et l’artificialisation des sols sur une surface totale de 17,5 ha. Ces terrains ne sont pas constructibles selon le PLU et le SCOT en vigueur et doivent le rester.
Ce projet aura des conséquences écologiques irréversibles et dévastatrices sur les écosystèmes locaux et la biodiversité. Il entraîne la destruction de zones boisées et agricoles, d’un milieu naturel très diversifié avec une friche de plus de 20 ans, d’habitats naturels dont une zone humide, des espèces animales et végétales dont certaines sont protégées.
Ce projet est situé à proximité immédiate de la zone de loisirs des Bonnets ainsi que dans un périmètre de moins de 200 mètres de résidences dispersées dont des exploitations agricoles ainsi que d’un lotissement, d’une aire de gens de voyages et d’un aérodrome (chose interdite par le code immobilier des lieux de détention).
Une augmentation significative de 900 véhicules par jour, des nuisances sonores et lumineuses importantes néfastes pour la santé font craindre aux riverains une détérioration radicale de leur cadre de vie impossible à compenser.
Ce projet est imposé en dehors de tout débat démocratique : Contre l’avis négatif du commissaire enquêteur, contre les avis défavorables rendus par la municipalité de Muret, la communauté d’agglomération, le département ou encore la chambre d’agriculture de Haute-Garonne.
Le rapporteur de l’enquête publique concluait ainsi : « Se désintéresser des habitants, des agriculteurs et des terres agricoles va à l’encontre d’autres utilités publiques, telles la santé des riverains et la préservation de l’agriculture locale ».

Pour joindre le collectif des Riverains de Muret:

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