Il y avait foule pour célébrer l’armistice de la guerre de 14 qui a eu lieu ce 11 novembre 1918. Aucun poilu n’est désormais vivant et cet événement est donc rentré dans l’Histoire de France. Toutes les générations étaient représentées pour bien marquer ensemble et dans le recueillement, que la conscience collective a bien compris que les guerres et les conflits sont toujours présents et que l’on n’est jamais à l’abri d’une troisième guerre mondiale. Dans son discours très élaboré comme il aime à les faire, avec des références à Jaurès qui sonnaient tellement juste, Denis Turrel maire de la commune disait combien la paix n’était jamais acquise et si fragile. Savoir vivre ensemble dans l’harmonie et le respect de chacun.
Le ministre Sébastien Lecornu dira: « nous ne sommes pas seulement la garde des morts, nous sommes d’abord les sentinelles des vivants. Honorer leur mémoire, c’est écouter ce qu’ils nous disent encore aujourd’hui. Ils nous laissent un devoir de gratitude, de lucidité et d’espérance » en nous demandant de ne jamais oublier ces millions d’hommes qui ont laissé leur vie pour qu’un drapeau bleu blanc rouge puisse flotter sur nos bâtiments publics sur lesquels on lit « Liberté, égalité, fraternité »
Toujours de l’émotion quand une marseillaise est jouée avec un orchestre où en plus des instruments traditionnels, les violons et violoncelles viennent vous prendre et vous plonger dans un recueillement respectueux.
Comme il est de tradition, chacune et chacun se sont dirigés vers la mairie où un pot de l’amitié était servi par la municipalité. On a refait le monde celui où le partage est roi tout en regardant la magnifique exposition consacrée aux galets de Garonne et aux promenades bucoliques que l’on peut effectuer dans le carbonnais.
Dommage, ici comme ailleurs, que les monuments aux morts soient presque toujours placé dans des carrefours