Lors de l’Assemblée Plénière, les élus communistes ont rappelé leur engagement ferme face aux menaces pesant sur les territoires d’Occitanie, notamment dans le contexte d’austérité imposée par l’État, ainsi que leur détermination à soutenir les secteurs vitaux de notre région.
Un budget régional étouffé par des mesures d’austérité injustes
Pierre Lacaze, président du groupe CRC d’Occitanie, a dénoncé sans ambiguïté l’impact des coupes budgétaires imposées aux collectivités :
« 5 à 10 milliards d’euros pris directement dans les poches des collectivités et donc des citoyens eux-mêmes. Il s’agit là d’un racket historique, une cure d’austérité d’une rare violence, alors que le déficit de l’État est le résultat de plusieurs années de cadeaux fiscaux aux grandes fortunes, vidant progressivement les caisses publiques. »
Dans notre région, les conséquences de ces coupes seront dramatiques : lycées, infrastructures de transport, établissements culturels, BTP, agriculture et commerce subiront un manque crucial de ressources, risquant de freiner la justice sociale et le développement économique local. Le budget menace également des dispositifs essentiels comme l’ordinateur pour les lycéens, les trains à 1 euro, et le soutien aux associations et au sport.
Au nom des élus communistes, Pierre Lacaze a affirmé :
« Nous ne céderons pas. Comptez sur les communistes pour défendre le pouvoir d’achat et les services essentiels de nos concitoyens : pas touche au transport à 1 euro, à l’ordinateur gratuit pour les lycéens, à des repas abordables en cantine, et aux aides pour les plus démunis. »
Soutien aux entreprises en difficulté
Yolande Guinle, conseillère régionale des Hautes-Pyrénées, est intervenue sur le rapport concernant l’aide aux entreprises en difficulté. Dans un contexte économique marqué par une hausse des faillites et un chômage en recrudescence, elle a mis en avant la nécessité de préserver l’emploi local grâce au « Contrat Entreprises en Difficulté » :
« Chaque emploi préservé, chaque entreprise redressée, contribue au maintien de l’activité économique de notre région, et prévient l’apparition de déserts industriels et économiques. »
Elle a également souligné que l’État reste un acteur clé et doit assumer ses responsabilités :
« Pour le groupe communiste, aucune aide publique ou exonération ne doit être allouée sans contrepartie ; c’est le cas en Occitanie où tous nos dispositifs sont adossés à des critères d’éco-conditionnalité. »
L’urgence d’agir pour un développement durable
Isabelle Piquemal, conseillère régionale de l’Ariège, a abordé le rapport d’activité et de développement durable 2023, soulignant la nécessité d’une planification rigoureuse face aux défis climatiques et sociaux :
« L’urgence est là : planifier ou subir le changement climatique, voilà le carrefour auquel est arrivé l’humanité. »
Avec 17 % de la population régionale vivant sous le seuil de pauvreté, des logements énergivores, des inégalités croissantes, et des besoins cruciaux de gestion des catastrophes naturelles, l’élue communiste a insisté sur la priorité d’une adaptation de notre territoire aux évolutions climatiques et sociales.
Réindustrialiser et sécuriser notre filière santé
Pascal Mazet, conseiller régional de l’Aveyron, a défendu le soutien à la filière santé régionale face aux pénuries de médicaments et à la financiarisation de la production pharmaceutique :
« Nous ne pouvons plus laisser notre santé dans les mains des grandes entreprises pharmaceutiques privées. Nous ne pouvons pas laisser les Big Pharma décider de l’avenir de nos emplois et de notre souveraineté industrielle et sanitaire ! »
Les élus communistes réitèrent leur volonté de protéger les intérêts des citoyens d’Occitanie, d’assurer la souveraineté industrielle, et de bâtir une région forte et solidaire, résolument tournée vers le progrès social et environnemental.
(Communiqué groupe Communiste, Républicain et Citoyen d’Occitanie Assemblée plénière, 14 novembre 2024).