Plus de trois mois après la fin des jeux olympiques et paralympiques, il reste au cœur des français une immense joie et l’envie de communier, si c’est possible, avec les athlètes qui nous ont tant donné de plaisir et d’émotions.
Il s’avère que parmi nos athlètes occitans, il en et un qui a vu le jour non loin de Carbonne, à Bérat pour être précis. Il s’agit de Thomas Peyroton.
Un voisin de la famille, Alain Bourgeois, a eu l’idée de réunir autour de lui quelques relations et amis. Pour ce faire, il a convié une quarantaine de personnes au restaurant du lac à Peyssies pour lui rendre hommage.
C’est dans ce lieu tenu par l’Association des Jeunes Handicapés (AJH) qu’a eu lieu cette rencontre autour d’un repas confectionné et servi par de jeunes handicapés : Tout un symbole !
Pour accueillir Thomas et le féliciter, étaient présents, Paul-Marie Blanc, maire de Bérat, Gérard Soyverville et Marcel Fabrice, adjoints au maire de Peyssies, représentants Daniel Grycza, maire de la commune qui a eu un accident avant les fêtes de Noël et à qui nous souhaitons un prompt rétablissement.
Nous avons pu questionner Thomas.
Racontez nous vos exploits ?
Je suis champion paralympique de contre la montre, catégorie C3, mais aussi médaille d’argent sur route dans cette même catégorie.
Vous habitez Bérat ?
Non, je viens souvent voir mes parents mais je vis à Paris.
C’est là que vous pratiquez votre sport ?
(NDR : Avec un petit sourire) Non, c’est plus compliqué. J’ai intégré une équipe américaine pro de personnes valides, mais je suis également licencié au club handisport de Dunkerque.
Dans le Nord, je vais à la rencontre des scolaires pour leur parler des jeux et de l’handisport.
Quels souvenirs avez vous gardé de ces jours qui nous ont tant fait vibrer ?
Je garderai de ces jeux, la superbe ambiance qui a régné tant au sein des athlètes qu’avec le public qui n’a cessé de nous encourager. C’était extraordinaire de voir tous ces gens le long du parcours nous motiver, sans oublier le Club France où l’enthousiasme des gens qui s’y dégageait renforçait l’envie des athlètes de se surpasser.