Venez admirer les œuvres abstraites, de très belles factures, de ces 2 peintres amateurs, Jéremy Nino et Jean Lou Dubuc.
C’est leur première exposition, elle mérite d’être vue. Quant à ces peintres amateurs, ils gagnent à être connus.
Le vernissage est prévu le 17 janvier à 18H30.
Jérémy Nino comment êtes vous venu à la peinture ?
La peinture abstraite était pour moi une ambition inavouée, peu assumée certainement.
De par mon métier de pâtissier en restaurant, cette ambition s’est pourtant révélée être un prolongement de ma passion, un moyen de m’exprimer grâce à des toiles bien plus grandes que mes assiettes.
Les similitudes sont nombreuses, l’équilibre visuel, le choix des couleurs, le style tantôt géométrique, tantôt organique, mais ce qui me motive c’est surtout l’échange… Celui entre ce que j’ai voulu donner, et ce que les yeux des autres ont reçu.
Quant à vous Jean Lou Dubuc ?
Mon goût pour les arts s’est accentué en Normandie à l’âge de 14 ans grâce à mon professeur de dessin. Mes cahiers de cours se remplissaient de griffonnages, de dessins. Plus tard mes cahiers de réunions furent le support de mots, de formes, parfois abstraites parfois plus représentatives.
Lors de mes vacances en famille, nous avons consacré beaucoup de temps à la visite de musées en France et à l’étranger.
Je collectionnais les livres ou revues de peinture, apprenant sans pratiquer, le dessin, les couleurs, la perspective, les équilibres d’un tableau, avec toujours en tête l’envie de me consacrer à la peinture.
Tous cela m’incitait à me lancer dans ce monde, de la peinture.
À 50 ans, J’ai commencé à réaliser quelques tableaux en autodidacte.
Puis à 60 ans, libre puisqu’à la retraite, j’ai enfin pris des cours. Je me suis tout d’abord orienté vers des tableaux inspirés d’œuvres existantes.
Puis l’abstrait, m’est apparu comme une évidence : c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour jeter ma vie sur la toile.
Pas encore totalement satisfait de ce que je fais, je sais qu’avec le travail j’y parviendrai.
Cette quête me donne une superbe raison de vivre : À 72 ans, que vouloir de plus !