Au cours de la cérémonie des vœux à Saint-Blancard (maintenant commune-nouvelle Cap d’Astarac), vendredi soir 31 janvier, Christine Huppert, maire de la commune, a prononcé son allocution devant un aréopage de personnalités. Étaient présents dans l’assemblée, le préfet Alain Castanier, le sous-préfet de Mirande Raphaël Farges, le député Alain Duffourg, des maires, des élus départementaux et régionaux, des représentants institutionnels et associatifs, les délégués des Forces de l’Ordre et des Pompiers.
A travers l’éventail des événements et réalisations qui ont jalonné l’année à Saint-Blancard, Christine Huppert a souligné la vitalité de sa commune, riche de projets et de potentialités.
Une Résidence de Répit Partagé, la reconversion du CRF
Et la bonne nouvelle est tombée. La fermeture du Centre de rééducation fonctionnelle de Saint-Blancard, on s’en souvient, a gravement touché la commune et son activité économique et touristique. Mais baisser les bras n’est pas une option pour la maire de ce petit village qui résiste encore et toujours contre l’adversité. Après de longs efforts, et un parcours du combattant compliqué des aléas politiques du moment, Christine Huppert et ses alliés ont réussi à obtenir des Pouvoirs publics, la création d’une Résidence de Répit Partagé, qui ouvrira au printemps 2026. Quatre-vingts emplois sont attendus.
L’objectif de ce type d’établissement : accueillir des aidants familiaux pour une pause réparatrice, pendant que la personne dont ils s’occupent bénéficie d’un accompagnement médico-social adapté. A noter, seules deux Résidences de Répit Partagé existent en France actuellement, et l’une est à Saint-Blancard.
Pour le moment l’appel d’offre pour la gestion de Résidence est en cours, des structures connues et importantes sont en lice, ce qui apporteraient de grandes opportunités au territoire. Affaire à suivre.
L’enthousiasme dû à la formidable embellie de la reconversion du CRF est un peu terni par l’échec de la vente du château historique de Saint-Blancard. En effet le rachat du château par la Communauté de communes, qui devait s’accomplir l’été dernier, a fait long feu. « Malheureusement, nous sommes revenus au point de départ, déplore la maire. Nous allons à nouveau consacrer toute notre énergie pour sauver ce château qui se dégrade à vue d’œil. »
Toujours résolue et engagée, Christine Huppert conclut : « Les rêves ne se réalisent que si l’on y croit, et là où il y a une volonté, il y a un chemin. »
