Sauveterre de Comminges : La vigilance demeure contre la possible suppression d’une classe

Parents et élus avec le maire Philippe Prat, le président de la communauté de communes Alain Puente, le vice-président du Conseil départemental Patrice Rival.

La manifestation du 13 février contre le projet d’une suppression de classe a mobilisé une centaine de personnes devant l’école de Sauveterre de Comminges, des habitants, des parents d’élèves et des élus.

L’école bloquée, les élèves jouaient dans un pré sous la surveillance des enseignants, pendant que se concertaient les manifestants, les parents et les élus. Parmi ces derniers, le maire Philippe Prat, le président de la communauté de communes Alain Puente, le conseiller départemental Patrice Rival et des maires des villages alentours.

La nouvelle de cette possible suppression a suscité la surprise, l’incompréhension et la sidération.

La surprise et l’incompréhension viennent du fait que le nombre de 80 élèves (pour 4 classes) est stable, avec même une tendance à l’augmentation dans l’avenir.

La sidération vient du fait que la petite commune de 704 habitants, forte «d’assurances verbales (de l’inspecteur d’Académie) garantissant la sanctuarisation de cette classe pendant 3 ans», a investi 97 000 € hors taxes (montant subventionné à 60% par le Département et la Région) dans la construction d’un bâtiment pour accueillir une 4ème classe à la rentrée de septembre dernier…

Une suppression de classe inenvisageable pour les élus municipaux, départementaux et régionaux qui se sont engagés sur la foi d’une assurance donnée par un représentant de l’Éducation nationale… Elle pourrait donc être reniée? Ce non respect serait alors doublé d’une dépense d’argent public devenue un gaspillage sans objet… Vraiment?

Les représentants des parents d’élèves ont été reçus au rectorat ce jeudi 13 février par l’adjoint du Directeur Académique des Services de l’Éducation Nationale. Il a accepté de prendre en compte  la stabilité des effectifs, de nature à maintenir la classe. La décision définitive devrait intervenir le 3 mars à l’issue d’une réunion avec le rectorat. La vigilance demeure.

 

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